(20 ans)
Au printemps de ta vie, tu croques les hommes, comme une pomme d’amour.
Beauté envoûtante, tu fais tourner les têtes de ces assoiffés, d’émois, grisés par tes baisers de miel.
Ton corps, épicé de mille merveilles, les chavire de douceur.
Ils se pâment devant toi et fondent, comme un caramel délicieux.
(40 ans)
A l'été de ta vie, tu enflammes les hommes comme une torche les menant au septième ciel.
Ils explorent tes galaxies, mains expertes, avec des étincelles dans les yeux.
Ton corps est un arc-en-ciel où chaque rai de lumière les amène à une explosion de bonheur.
Tu les ériges dans leur grandeur.
(60 ans)
A l'automne de ta vie, tu souris aux hommes. Ceux qui ont croisé ton chemin et se souviennent.
Ces moments passés à goûter ta peau, frissonnante de leurs ardeurs.
Ils ont perdu de leurs éclat, tous ces bourreaux des cœurs.
Reste quelques demandeurs à qui tu accordes de temps en temps tes faveurs.
(80 ans)
A l'hiver de ta vie. Les hommes ne sont plus qu’un souvenir.
Tes mains ripent sur ta chair asséchée de tant de friponneries.
Yeux flétris et chevelure laiteuse.
Doux regard sur ton passé. Nostalgie se fait garce.
Puis tu esquisses un pas de danse et tu tires ta révérence.
Au printemps de ta vie, tu croques les hommes, comme une pomme d’amour.
Beauté envoûtante, tu fais tourner les têtes de ces assoiffés, d’émois, grisés par tes baisers de miel.
Ton corps, épicé de mille merveilles, les chavire de douceur.
Ils se pâment devant toi et fondent, comme un caramel délicieux.
(40 ans)
A l'été de ta vie, tu enflammes les hommes comme une torche les menant au septième ciel.
Ils explorent tes galaxies, mains expertes, avec des étincelles dans les yeux.
Ton corps est un arc-en-ciel où chaque rai de lumière les amène à une explosion de bonheur.
Tu les ériges dans leur grandeur.
(60 ans)
A l'automne de ta vie, tu souris aux hommes. Ceux qui ont croisé ton chemin et se souviennent.
Ces moments passés à goûter ta peau, frissonnante de leurs ardeurs.
Ils ont perdu de leurs éclat, tous ces bourreaux des cœurs.
Reste quelques demandeurs à qui tu accordes de temps en temps tes faveurs.
(80 ans)
A l'hiver de ta vie. Les hommes ne sont plus qu’un souvenir.
Tes mains ripent sur ta chair asséchée de tant de friponneries.
Yeux flétris et chevelure laiteuse.
Doux regard sur ton passé. Nostalgie se fait garce.
Puis tu esquisses un pas de danse et tu tires ta révérence.
Je le remercie pour son aide.