La route au mas t'emmène, saluée par les ormes
Et par les vieux cyprès, qu'allée tombeau sera ;
Telle un cimetière, la bâtisse mourra
Au milieu des arbres qui dans la mort, seuls, dorment.
Ils ont tout vu, toujours, sans limite sans norme
Condamnés à vivre, la punition tomba
À veiller sur le mas, Cerbères de là-bas
Paradis ou Enfer, le chemin meurt sans forme.
La route cahoteuse, que le temps a abîmé ;
Prison éternelle, que le feu diurne tanne ;
Où de leurs racines, chênes sont enchaînés.
Sur cette allée d'Enfer, tous les vieux pins se damnent,
Tordus de vieillesse et, au sol enraciné ;
Arbres au garde-à-vous : les suppliciés platanes.
Et par les vieux cyprès, qu'allée tombeau sera ;
Telle un cimetière, la bâtisse mourra
Au milieu des arbres qui dans la mort, seuls, dorment.
Ils ont tout vu, toujours, sans limite sans norme
Condamnés à vivre, la punition tomba
À veiller sur le mas, Cerbères de là-bas
Paradis ou Enfer, le chemin meurt sans forme.
La route cahoteuse, que le temps a abîmé ;
Prison éternelle, que le feu diurne tanne ;
Où de leurs racines, chênes sont enchaînés.
Sur cette allée d'Enfer, tous les vieux pins se damnent,
Tordus de vieillesse et, au sol enraciné ;
Arbres au garde-à-vous : les suppliciés platanes.