Le père, haletant, est au bout de la table
Chargée de mets, de casseroles trouées, de plats qui s’épandent
En odeurs
... [+]
Les chiens de terre hurlent cette nuit.
Pourquoi lui casses- tu les os ? ces os blancs comme des dents.
C'était une sorcière. Méchante femme. Terrifiant esprit au fond de la tanière
Pourquoi lui casses- tu les os ?
Le vent plie les bananiers, secoue les manguiers et des yeux noirs d'enfants oubliés s'enfuient loin de la Forêt.
Des grands arcs de bronze déchirent les nuages en éclairs dorés.
Les orages boursouflés de génies affamés arrivent et se brisent en flocons de lumière sur le morne éclairé.
Pourquoi lui casses- tu les os ? demande la vieille femme aux rivières de peaux et de larmes étouffées, de douleurs et fracas argentés.
Elle était une sorcière.
Je lui casse les os pour que d'autre sorciers n'absorbent pas sa magie.
Des flots de pluie lavent de rouge mes pieds endoloris.
Mais alors magicien ? Grelotte la vieille ;
Quand tu toqueras aux portes de cuivre des palais incendiés....
Quand tu te laveras au sang des cauchemars écarlates, aux nuits calmes des criques assombries...
Quand tu baiseras la pointe de la lame qui s'enfonce dans ton cœur,
Quand tu verras le corps adouci et pantelant de la femme enfuie...
Qui donc, Magicien, du bout de sa hache, te brisera les os ?
Pourquoi lui casses- tu les os ? ces os blancs comme des dents.
C'était une sorcière. Méchante femme. Terrifiant esprit au fond de la tanière
Pourquoi lui casses- tu les os ?
Le vent plie les bananiers, secoue les manguiers et des yeux noirs d'enfants oubliés s'enfuient loin de la Forêt.
Des grands arcs de bronze déchirent les nuages en éclairs dorés.
Les orages boursouflés de génies affamés arrivent et se brisent en flocons de lumière sur le morne éclairé.
Pourquoi lui casses- tu les os ? demande la vieille femme aux rivières de peaux et de larmes étouffées, de douleurs et fracas argentés.
Elle était une sorcière.
Je lui casse les os pour que d'autre sorciers n'absorbent pas sa magie.
Des flots de pluie lavent de rouge mes pieds endoloris.
Mais alors magicien ? Grelotte la vieille ;
Quand tu toqueras aux portes de cuivre des palais incendiés....
Quand tu te laveras au sang des cauchemars écarlates, aux nuits calmes des criques assombries...
Quand tu baiseras la pointe de la lame qui s'enfonce dans ton cœur,
Quand tu verras le corps adouci et pantelant de la femme enfuie...
Qui donc, Magicien, du bout de sa hache, te brisera les os ?