Tu gis dans le gris froid
Du bitume éclaté
L'asphalte sur tes joues
Et ton cœur de goudron...
VI] LE BOL (Le Départ)
Sur le circuit, une chape de plomb s’est posée.
Les pilotes devant les engins alignés,
ont suspendus leur envol un instant.
Puis tout à coup claque le Bang !
C’est la ruée de la horde sauvage,
tels des oiseaux libérés de leur cage.
Dans un enfer de décibels,
la meute se cherche querelle.
Il s’agit de grappiller des places
avant de prendre le virage avec grâce ;
puis ouvrir en grand,
se mettre à l’abri du vent,
gagner les quelques km/h
qui font tout le bonheur...
Au premier passage, la N° 35 déboule
dans le groupe de tête, acclamé par la foule.
Ce n’est autre que le cinglé Jeannot LACASE :
en limande sur son 1000, il passe plein gaz
devant les tribunes remplies
et reçoit les hourras de ses amis.
Le protégé du Team a pris le 1er relais.
Espérons qu’il sait ce qu’il fait :
le moteur doit tenir la distance.
Faut pas griller toutes ses chances,
emporté par l’euphorie du départ
mais plutôt préserver ses gommards,
tout comme les freins.
Cela n’a l’air de rien :
le Bol est une course de longue haleine ;
les pilotes ne sont pas au bout de leur peine...
C’est avec soulagement pour nos supporters
que le fougueux Jeannot rentre ventre à terre.
Il est l’heure du ravitaillement.
Le bolide marche parfaitement.
Le taf technique s’active ; fatigué, Jean baille.
Au tour du coéquipier de se jeter dans la bataille.
Voilà que se prépare Jérémy LAPUREE,
un autre jeune excité de la poignée.
Après avoir pris les dernières infos,
il baisse la visière et se lance tout de go.
«Il va tous les pourrir ! »
s’exclame Jeannot tout sourire.
Le Team s’éclipse confiant,
pour faire la fête un moment.
Sur le circuit, une chape de plomb s’est posée.
Les pilotes devant les engins alignés,
ont suspendus leur envol un instant.
Puis tout à coup claque le Bang !
C’est la ruée de la horde sauvage,
tels des oiseaux libérés de leur cage.
Dans un enfer de décibels,
la meute se cherche querelle.
Il s’agit de grappiller des places
avant de prendre le virage avec grâce ;
puis ouvrir en grand,
se mettre à l’abri du vent,
gagner les quelques km/h
qui font tout le bonheur...
Au premier passage, la N° 35 déboule
dans le groupe de tête, acclamé par la foule.
Ce n’est autre que le cinglé Jeannot LACASE :
en limande sur son 1000, il passe plein gaz
devant les tribunes remplies
et reçoit les hourras de ses amis.
Le protégé du Team a pris le 1er relais.
Espérons qu’il sait ce qu’il fait :
le moteur doit tenir la distance.
Faut pas griller toutes ses chances,
emporté par l’euphorie du départ
mais plutôt préserver ses gommards,
tout comme les freins.
Cela n’a l’air de rien :
le Bol est une course de longue haleine ;
les pilotes ne sont pas au bout de leur peine...
C’est avec soulagement pour nos supporters
que le fougueux Jeannot rentre ventre à terre.
Il est l’heure du ravitaillement.
Le bolide marche parfaitement.
Le taf technique s’active ; fatigué, Jean baille.
Au tour du coéquipier de se jeter dans la bataille.
Voilà que se prépare Jérémy LAPUREE,
un autre jeune excité de la poignée.
Après avoir pris les dernières infos,
il baisse la visière et se lance tout de go.
«Il va tous les pourrir ! »
s’exclame Jeannot tout sourire.
Le Team s’éclipse confiant,
pour faire la fête un moment.
A vos chronos ...