Du fond de mon berceau j’aperçois leurs visages,
Leurs mains rugueuses, timides, déjà ridées par l’âge.
Comblé pa
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LE TEMPS
Je me souviens toujours, dans ces jours de l’été,
De ces après-midi d’errances vagabondes
Dans la jachère aride ou les terres fécondes,
Quand le temps me semblait durer l’éternité.
Je les vivais alors en pleine pureté,
Sous un ciel azuré, me baignant dans les ondes
Fraîches d’une rivière ou les eaux plus profondes
D’une mer déployée en son immensité.
Mais vient trop vite l’âge où l’on devient adulte
Il n’est plus temps d’errer il faut alors courir
Pour vouer à l’argent un exécrable culte
Nous n’avons plus le temps de voir le fruit mûrir
Et l’oiseau du matin siffloter sur la branche
De l’arbre et regarder éclore la fleur blanche.
08.01.2016
Je me souviens toujours, dans ces jours de l’été,
De ces après-midi d’errances vagabondes
Dans la jachère aride ou les terres fécondes,
Quand le temps me semblait durer l’éternité.
Je les vivais alors en pleine pureté,
Sous un ciel azuré, me baignant dans les ondes
Fraîches d’une rivière ou les eaux plus profondes
D’une mer déployée en son immensité.
Mais vient trop vite l’âge où l’on devient adulte
Il n’est plus temps d’errer il faut alors courir
Pour vouer à l’argent un exécrable culte
Nous n’avons plus le temps de voir le fruit mûrir
Et l’oiseau du matin siffloter sur la branche
De l’arbre et regarder éclore la fleur blanche.
08.01.2016