— Que me dites-vous ma chère, vous surfez sur le net
Ce lieu de perdition, où avez-vous la tête ?
Les fauves qui y... [+]
Le pouvoir des mots
il y a
1 min
2310
lectures
lectures
1983
Finaliste
Public
Public

L’humanité oscille entre vice et vertu
Il y a des mots qui sauvent, il y a des mots qui... tuent
Mots silex, durs, tranchants, dictatoriaux, retors
Qui marchandent la vie au fond d’un corridor
Mots rouges qui perforent, assassinent l’espoir
Riment avec attentats, intolérance, hasard
Des mots que l’on décide, assis autour d’une table
Qui deviendront sentence, seront irrévocables
Des mots qu’on dit parfois sans jamais les penser
Lorsque ceux que l’on pense ne peuvent s’exprimer
Mots interdits qu’on hurle, lèvres closes, sans bruit
Dont le silence même percute l’infini
Des mots qui frappent au cœur plus surement qu’un couteau
Ceux qu’une langue experte vous plante dans le dos
Des mots fourbes et menteurs qui aussitôt s’envolent
Et qui retombent, épars, parmi les herbes folles
Des mots que l’on déclame dans des joutes verbales
Une main sur le cœur... Promesses électorales
Des mots bouche à oreille, de ceux que l’on chuchote
De peur qu’un mauvais vent ne passe et les emporte
Il y a des mots tempête, sans rime ni raison
Ils sont alors torrents et charrient des glaçons
Ils déboulent, ils détruisent, ils grondent et ils s’évadent
Au milieu des gravats, ils laissent nos cœurs en rade
Et puis il y a des mots de tendresse et d’ardeur
Des mots de délivrance, d’ivresse et de bonheur
Il y a des mots d’enfants si doux à nos oreilles
Qu’on enferme à jamais dans nos boites à merveilles
Des mots d’oiseaux moqueurs qui nous parlent en secret
Nous disant les émois d’un joli temps passé
Il y a des mots rivière qui coulent paisiblement
Qui nous font la vie douce et l’avenir clément
Il y a des mots cascade qui brillent comme un soleil
De ceux que l’on entend jusque dans son sommeil
Ils ronronnent doucement et puis comme par mégarde
Ils dévalent, ils serpentent, ils s’attardent, ils musardent
Il y a des mots ruisseau apaisants et sereins
Qui adoucissent nos maux et bercent nos chagrins
Des mots qui réconfortent et calment nos alarmes
Pour ceux-là nous sommes prêts à rendre enfin les armes
Enfin tes mots à Toi, lorsque tu les susurres
Deviennent source claire où coule une eau très pure
Alors fermant les yeux et tombant mon armure
Je rêve de m’endormir bercée par leur murmure.
Il y a des mots qui sauvent, il y a des mots qui... tuent
Mots silex, durs, tranchants, dictatoriaux, retors
Qui marchandent la vie au fond d’un corridor
Mots rouges qui perforent, assassinent l’espoir
Riment avec attentats, intolérance, hasard
Des mots que l’on décide, assis autour d’une table
Qui deviendront sentence, seront irrévocables
Des mots qu’on dit parfois sans jamais les penser
Lorsque ceux que l’on pense ne peuvent s’exprimer
Mots interdits qu’on hurle, lèvres closes, sans bruit
Dont le silence même percute l’infini
Des mots qui frappent au cœur plus surement qu’un couteau
Ceux qu’une langue experte vous plante dans le dos
Des mots fourbes et menteurs qui aussitôt s’envolent
Et qui retombent, épars, parmi les herbes folles
Des mots que l’on déclame dans des joutes verbales
Une main sur le cœur... Promesses électorales
Des mots bouche à oreille, de ceux que l’on chuchote
De peur qu’un mauvais vent ne passe et les emporte
Il y a des mots tempête, sans rime ni raison
Ils sont alors torrents et charrient des glaçons
Ils déboulent, ils détruisent, ils grondent et ils s’évadent
Au milieu des gravats, ils laissent nos cœurs en rade
Et puis il y a des mots de tendresse et d’ardeur
Des mots de délivrance, d’ivresse et de bonheur
Il y a des mots d’enfants si doux à nos oreilles
Qu’on enferme à jamais dans nos boites à merveilles
Des mots d’oiseaux moqueurs qui nous parlent en secret
Nous disant les émois d’un joli temps passé
Il y a des mots rivière qui coulent paisiblement
Qui nous font la vie douce et l’avenir clément
Il y a des mots cascade qui brillent comme un soleil
De ceux que l’on entend jusque dans son sommeil
Ils ronronnent doucement et puis comme par mégarde
Ils dévalent, ils serpentent, ils s’attardent, ils musardent
Il y a des mots ruisseau apaisants et sereins
Qui adoucissent nos maux et bercent nos chagrins
Des mots qui réconfortent et calment nos alarmes
Pour ceux-là nous sommes prêts à rendre enfin les armes
Enfin tes mots à Toi, lorsque tu les susurres
Deviennent source claire où coule une eau très pure
Alors fermant les yeux et tombant mon armure
Je rêve de m’endormir bercée par leur murmure.
Une oeuvre extraordinaire !