Le chuintement du vent chahutant les volets,
Un murmure léger, deux ombres enlacées,
Des froufrous impatients, des fous... [+]
Le livre oublié
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Finaliste
Jury
Jury

Je voulais balayer sur le pas de ma porte,
Les mauvais souvenirs enfin les mettre au clou,
Jeter quelques amours, que le vent les emporte,
Mais le vent capricieux n’en a rien fait du tout.
Je les ai rangés là le long d’une étagère,
Livres un peu fanés qu’on ne feuillette plus
Au lieu de les noyer aux eaux de ma rivière,
Ou d’en faire un grand feu parmi les détritus.
Un soir que je rêvais d’un sommeil impossible
J’ai entendu l’un deux soudain qui m’appelait
Lui, jusqu’alors discret, se faisait irascible
Te souviens-tu de moi, que ne m’as-tu gardé.
Il est de ces amours qui parfois nous reviennent
Echo d’un rire fou, fantôme d’un regard,
Il est de ces amours qu’on reconnaît à peine
Mais qu’on voit resurgir à travers le brouillard.
Ils chantent un bosquet, pleurent sur une plage,
S’invitent à nouveau sur des draps de satin,
Glissent quelques soupirs aux rides d’un visage
Regrettent comme avant que vienne le matin.
Je ne pus résister, je lus quelques chapitres,
Illustrés de dessins, de photos en couleurs
Sans même trop savoir quel en était le titre,
Juste pour le plaisir de l’avoir sur mon cœur.
Les mauvais souvenirs enfin les mettre au clou,
Jeter quelques amours, que le vent les emporte,
Mais le vent capricieux n’en a rien fait du tout.
Je les ai rangés là le long d’une étagère,
Livres un peu fanés qu’on ne feuillette plus
Au lieu de les noyer aux eaux de ma rivière,
Ou d’en faire un grand feu parmi les détritus.
Un soir que je rêvais d’un sommeil impossible
J’ai entendu l’un deux soudain qui m’appelait
Lui, jusqu’alors discret, se faisait irascible
Te souviens-tu de moi, que ne m’as-tu gardé.
Il est de ces amours qui parfois nous reviennent
Echo d’un rire fou, fantôme d’un regard,
Il est de ces amours qu’on reconnaît à peine
Mais qu’on voit resurgir à travers le brouillard.
Ils chantent un bosquet, pleurent sur une plage,
S’invitent à nouveau sur des draps de satin,
Glissent quelques soupirs aux rides d’un visage
Regrettent comme avant que vienne le matin.
Je ne pus résister, je lus quelques chapitres,
Illustrés de dessins, de photos en couleurs
Sans même trop savoir quel en était le titre,
Juste pour le plaisir de l’avoir sur mon cœur.
et personnellement je les relis volontiers, beau poème, mon vote.