Je me réveille il y a des milliers d'années
La lumière du soleil
Est un hérisson d'aiguilles lumineuses
Jaillissant
... [+]
Le fou et la foule
il y a
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Je suis le fou de la ville
Je porte des clochettes
Et je tremble de froid dans la brume du soir
La foule crie à mes flancs
Sans vraiment me connaitre
Elle s’exclame et s’incline
Mais je ne l’entends pas
C’est noir
C’est douleur
C’est douleur et silence
Mais je laisse mes bras faire des tours de magie
Et les ombres qui chantent
Et les ombres qui dansent
Me suivent au pas ivre…
Leurs monnaies de cuivre
Sont des balles ennemies
Je déforme mes lèvres, je défais mon visage
Histoire de faire rire…
Ou de faire l’insolent
Mais mon cœur n’y est pas
Mais mon cœur n’y est ; pire –
Mes pensées se retirent
Mon esprit est absent
Et je joue, sans les voir
De ces pâles étoiles
Dans un monde bizarre aux angles croulants
Au ciel recouvert d’obscures voiles
Et de fausses mémoires
Et de lunes mourantes
Pauvre fou de la ville…
J’ai brisé mes clochettes
Je n’ai plus de froid dans la brume du soir
Je m’en vais au pas lent
Sans vraiment me connaitre
Dans le noir sous mes cils
S’insinue le néant
Je porte des clochettes
Et je tremble de froid dans la brume du soir
La foule crie à mes flancs
Sans vraiment me connaitre
Elle s’exclame et s’incline
Mais je ne l’entends pas
C’est noir
C’est douleur
C’est douleur et silence
Mais je laisse mes bras faire des tours de magie
Et les ombres qui chantent
Et les ombres qui dansent
Me suivent au pas ivre…
Leurs monnaies de cuivre
Sont des balles ennemies
Je déforme mes lèvres, je défais mon visage
Histoire de faire rire…
Ou de faire l’insolent
Mais mon cœur n’y est pas
Mais mon cœur n’y est ; pire –
Mes pensées se retirent
Mon esprit est absent
Et je joue, sans les voir
De ces pâles étoiles
Dans un monde bizarre aux angles croulants
Au ciel recouvert d’obscures voiles
Et de fausses mémoires
Et de lunes mourantes
Pauvre fou de la ville…
J’ai brisé mes clochettes
Je n’ai plus de froid dans la brume du soir
Je m’en vais au pas lent
Sans vraiment me connaitre
Dans le noir sous mes cils
S’insinue le néant
En dépit, et au-delà de tous les persiffleurs.