Le soleil m'écrase
La route s'étire
Le temps aussi
La route vibre
Le désert hurle
-La vie est morte!
Je vis... [+]

Le coquelicot
Nouveau
Colore la libre nature
Non soumise à la culture.
Ici, en escouade serrée,
La poitrine sanguinaire,
Au clair,
Telles autant de Marianne volontaires.
Là, pour profiter
Vraiment à plein
De l'astre d'airain,
Il a envahi le sommet
D'un antique mur de pierres sèches
Dont il a enraciné toutes les brèches,
En y étendant une légion écarlate
En une étroite et filiforme natte.
Au sommet de la crête du vallon
Qui flirte avec l'intouchable horizon,
Un glacis abandonné à la jachère
Lui sert de parterre, de pied-à-terre,
Sur un écran d'azur clair
Où il explose sa couleur virile
Sur sa tige gracile.
Partout, leurs corolles,
Sous l'archet d'Éole,
Remuent des lèvres carminées
En autant de fluctuants baisers
Que vole toute muse énamourée
Par leur champêtre vénusté.
Rose du pauvre,
Docile mais contrarié,
Le coquelicot se fait vôtre
Pour un fragile bouquet.
Dans un vase, il meurt prisonnier,
Son cœur destiné au grand jour,
Y fond illico en larmes de velours.
Fleur sauvageonne majestueuse,
Aux purpurines œillades
Mettant, aux nues, la chamade,
Tu n'es, par ailleurs, ni gueuse,
Ni quelconque comme le moineau,
Puisque tu attises les esthètes pinceaux.
Nouveau
Colore la libre nature
Non soumise à la culture.
Ici, en escouade serrée,
La poitrine sanguinaire,
Au clair,
Telles autant de Marianne volontaires.
Là, pour profiter
Vraiment à plein
De l'astre d'airain,
Il a envahi le sommet
D'un antique mur de pierres sèches
Dont il a enraciné toutes les brèches,
En y étendant une légion écarlate
En une étroite et filiforme natte.
Au sommet de la crête du vallon
Qui flirte avec l'intouchable horizon,
Un glacis abandonné à la jachère
Lui sert de parterre, de pied-à-terre,
Sur un écran d'azur clair
Où il explose sa couleur virile
Sur sa tige gracile.
Partout, leurs corolles,
Sous l'archet d'Éole,
Remuent des lèvres carminées
En autant de fluctuants baisers
Que vole toute muse énamourée
Par leur champêtre vénusté.
Rose du pauvre,
Docile mais contrarié,
Le coquelicot se fait vôtre
Pour un fragile bouquet.
Dans un vase, il meurt prisonnier,
Son cœur destiné au grand jour,
Y fond illico en larmes de velours.
Fleur sauvageonne majestueuse,
Aux purpurines œillades
Mettant, aux nues, la chamade,
Tu n'es, par ailleurs, ni gueuse,
Ni quelconque comme le moineau,
Puisque tu attises les esthètes pinceaux.
si le cœur vous en dit, je vous invite sur ma page, merci d'avance.
conduira sur ma page : short-edition.com/œuvre/poetik/les-caprices-du-vent à bientôt.
Je suis sous le charme.
Tout est dit avec beaucoup de poésie.
Bravo, vous avez mon vote.
J'aime les fleurs... Je vous invite à decouvrir "La Rose-Thé" dans la rubrique poème.