« Nul n’a passé le Fromveur sans connaître la peur. »
À l’âge mûrement pesé et réfléchi de trente-et-un ans, j’abandonnai la vie que j’avais toujours vécue pour me plonge... [+]
C'est le soir qui tombe sur la lande
Le soleil qui disparaît derrière l'océan
Un oiseau picorant une dernière offrande
Puis dans un cri aigu s'envolant
Les ombres descendent le long des jetées
Et des derniers bateaux qui rentrent au port
Noyant de brume collines et vallées
Que nul ne reverra avant la prochaine aurore
Et quand l'ignorant sur un chemin se perd
Entre ajonc et bruyère, innocent
Dans la bise glaciale qui annonce l'hiver
Qu'il prête l'oreille à un étrange chant
Qu'est-ce qu'on entend entre les rochers ?
Quelle lugubre sonate nous apporte le vent ?
Quel son des oreilles humaines ignoré ?
Quelle chanson oubliée venue d'un autre temps ?
C'est le grincement d'une roue, d'une charette
Le sifflement d'une faux de lumière
Le hululement d'une sombre silhouette
Les pas d'un cheval sur un chemin de pierres
Quel est donc ce tintement qui sur les eaux résonne ?
Que nous apporte la nuit les soirs de tempêtes ?
Qui accompagne à vêpres les cloches qui sonnent
Et souffle un froid glissant le long des croix celtes ?
C'est la Mort qui marche, c'est l'Ankou
Venu de l'autre monde pour faire sa moisson
Ô pauvres damnés il est ici pour vous
Il vient chercher les morts jusque dans leur maison
Sous sa capuche un visage aux yeux vides
Les mains sur les rênes sont faites d'os nus
Et sur sa longue cape il n'y a pas de ride
Malgré le vent qui remonte les rues
Car passées les plus claires heures
Ne prenez plus la route, voulez-vous
Et méfiez-vous voyageurs
Du chariot de l'Ankou
Le soleil qui disparaît derrière l'océan
Un oiseau picorant une dernière offrande
Puis dans un cri aigu s'envolant
Les ombres descendent le long des jetées
Et des derniers bateaux qui rentrent au port
Noyant de brume collines et vallées
Que nul ne reverra avant la prochaine aurore
Et quand l'ignorant sur un chemin se perd
Entre ajonc et bruyère, innocent
Dans la bise glaciale qui annonce l'hiver
Qu'il prête l'oreille à un étrange chant
Qu'est-ce qu'on entend entre les rochers ?
Quelle lugubre sonate nous apporte le vent ?
Quel son des oreilles humaines ignoré ?
Quelle chanson oubliée venue d'un autre temps ?
C'est le grincement d'une roue, d'une charette
Le sifflement d'une faux de lumière
Le hululement d'une sombre silhouette
Les pas d'un cheval sur un chemin de pierres
Quel est donc ce tintement qui sur les eaux résonne ?
Que nous apporte la nuit les soirs de tempêtes ?
Qui accompagne à vêpres les cloches qui sonnent
Et souffle un froid glissant le long des croix celtes ?
C'est la Mort qui marche, c'est l'Ankou
Venu de l'autre monde pour faire sa moisson
Ô pauvres damnés il est ici pour vous
Il vient chercher les morts jusque dans leur maison
Sous sa capuche un visage aux yeux vides
Les mains sur les rênes sont faites d'os nus
Et sur sa longue cape il n'y a pas de ride
Malgré le vent qui remonte les rues
Car passées les plus claires heures
Ne prenez plus la route, voulez-vous
Et méfiez-vous voyageurs
Du chariot de l'Ankou