Toi. Tu es parti.
Là-bas, loin.
De l’autre côté.
On dit ailleurs.
On dit là-haut.
On ne dit rien.
Car on ne sait pas.
Nuages opaques.
Rideaux d’organza.
Tulle de brume
On ne sait pas.
Un dernier souffle
Tu es parti.
Une âme, là-bas
De l’autre côté.
Une autre rive.
Pays étranger.
Consciences diluées
Rêverie ou connaissance
Peut-être la lumière
De l’autre côté de la terre
Vie céleste ou ténèbres
On ne sait pas.
De l’autre coté.
Un no mans land
bien rempli
d’âmes errantes,
d’éternelles prières,
de chants de larmes
de tristesse sans nom.
de pleurs et de déchirements
Car aucune main tendue,
Aucune
Ne touche ce là-bas.
Pourtant l’humanité y court
en se bandant les yeux.
Forte de cette inconscience
qui baigne les heureux
les béats, et la foule
sans regard sans vouloir.
Forte de cette inconscience
aube d’une enfance bénie
où tous les possibles
rêvent d’un devenir.
Forte de cette amnésie
de la finitude, incurable cécité
qui fait prendre tous les risques.
et fouler les temps heureux
.
Car on ne sait rien,
De ce qui est là-bas
De l’autre côté de la vie
De l’autre côté du monde
De l’autre côté même de soi.
Un grand silence, une plainte sourde
Eternelle question.
Là-bas, loin.
De l’autre côté.
On dit ailleurs.
On dit là-haut.
On ne dit rien.
Car on ne sait pas.
Nuages opaques.
Rideaux d’organza.
Tulle de brume
On ne sait pas.
Un dernier souffle
Tu es parti.
Une âme, là-bas
De l’autre côté.
Une autre rive.
Pays étranger.
Consciences diluées
Rêverie ou connaissance
Peut-être la lumière
De l’autre côté de la terre
Vie céleste ou ténèbres
On ne sait pas.
De l’autre coté.
Un no mans land
bien rempli
d’âmes errantes,
d’éternelles prières,
de chants de larmes
de tristesse sans nom.
de pleurs et de déchirements
Car aucune main tendue,
Aucune
Ne touche ce là-bas.
Pourtant l’humanité y court
en se bandant les yeux.
Forte de cette inconscience
qui baigne les heureux
les béats, et la foule
sans regard sans vouloir.
Forte de cette inconscience
aube d’une enfance bénie
où tous les possibles
rêvent d’un devenir.
Forte de cette amnésie
de la finitude, incurable cécité
qui fait prendre tous les risques.
et fouler les temps heureux
.
Car on ne sait rien,
De ce qui est là-bas
De l’autre côté de la vie
De l’autre côté du monde
De l’autre côté même de soi.
Un grand silence, une plainte sourde
Eternelle question.
Je me souviens de quelques mots, attribuée à une Carmélite : Ce qu'il y a de l'autre côté, je ne sais pas, je ne sais pas, mais je sais quun amour m'attend.