Géant, il s’avançait, alourdi de désir.
Il la voulait à nu, parée d’éclats de peau.
Elle ne voyait plus que ce... [+]


Elle a mis ses seins en vitrine,
Encerclé de gerbes ses yeux,
Lustré ses écailles d'ondine,
Et ses cuisses à l'écrin soyeux.
Elle a mis son cœur en bretelles,
Sa cigarette au bout des doigts,
Ses souvenirs à la poubelle,
Et son sourire fausse joie.
Elle a mis sur talons aiguilles,
Comme une invite à chaque pas,
L’attrait d’un sexe en coquille,
Désir glaïeul en apparat.
À l’heure où le jour décline
Et que la nuit pavoise en bleu,
Au coin des rues, elle tapine,
Le corps soumis comme un prie-Dieu.
Statue chair vive, elle se profile
Moulée de noir et d’éclairs blancs,
Pour un amour qui se défile
Après l’avoir payée comptant !
Encerclé de gerbes ses yeux,
Lustré ses écailles d'ondine,
Et ses cuisses à l'écrin soyeux.
Elle a mis son cœur en bretelles,
Sa cigarette au bout des doigts,
Ses souvenirs à la poubelle,
Et son sourire fausse joie.
Elle a mis sur talons aiguilles,
Comme une invite à chaque pas,
L’attrait d’un sexe en coquille,
Désir glaïeul en apparat.
À l’heure où le jour décline
Et que la nuit pavoise en bleu,
Au coin des rues, elle tapine,
Le corps soumis comme un prie-Dieu.
Statue chair vive, elle se profile
Moulée de noir et d’éclairs blancs,
Pour un amour qui se défile
Après l’avoir payée comptant !

Et que la nuit pavoise en bleu''
Deux lignes, deux vers pour moi ''poétiques en diable" qui me transportent et me ramènent à cette phrase incroyablement sensuelle posée dans ''Voyage au bout de la nuit'' :
''Sur le pavé gluant des petites pluies d'aurore le jour venait reluire en bleu.''
Pour le reste,
''As usual,
You're the one of the Bests...''
Sourire