Aux cadrans pointilleux
Où dorment les aiguilles
Passent des ombres bleues
Des restes de la nuit.
Robes de dentelles... [+]

Sous ta peau, manteau de nuit, soupire l’étreinte
Une vérité, un beau songe, chuchotant l’évidence
Sous ta robe me hante, une mélopée qui danse
Je la sens, j’entends l’éclaircie, une voix, la plainte
Sous le vent de ta peau, surgit un précipice
Qui es-tu sous ce voile, égérie de mes nuits ?
Quelle lumière sous tes roses pétales endormis ?
Vulnérable, aux versants de tes seins, je dévisse
L’ombre d’un jour viendra où ma main chancelante
Écorchera ton âme et tu viendras me dire
Dans un battement de cœur, au doux son d’une lyre
Mon amour, sous cette peau, dort une valse lente
Et je saurais alors, sans que tes yeux me blâment
Qu’un feu violent embrase ton Eden invisible
Et tu viendras me dire en un sourire paisible
Sous cette peau mon aimé, y sommeille une femme
sylvie
Un agréable moment de lecture.