Effluves café
fenêtre étoilée de pluie
réconfort corsé
Là où tu n'es plus
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Longtemps il m'a fallu un effort de mémoire
Pour ne plus m'égarer là où tu ne vis plus,
Et gagner aussitôt le nouveau territoire
Où tu dors désormais dans le calme absolu.
Ma pensée vagabonde avait pour habitude
De te rejoindre là où coulaient tes vieux jours,
En ce lieu habité de tant de solitudes
Où le temps était long et ton corps bien trop lourd.
J’ai dû très doucement, par-delà la distance,
D’une vue de l’esprit, apprivoiser l'absence,
En butant sur ta tombe à chaque souvenir.
Plus tard je parviendrai, tout au bout de la peine,
À revoir sans pleurer nos glaces italiennes ;
Dans l’écrin de mon cœur, ton passé – l’avenir.
Pour ne plus m'égarer là où tu ne vis plus,
Et gagner aussitôt le nouveau territoire
Où tu dors désormais dans le calme absolu.
Ma pensée vagabonde avait pour habitude
De te rejoindre là où coulaient tes vieux jours,
En ce lieu habité de tant de solitudes
Où le temps était long et ton corps bien trop lourd.
J’ai dû très doucement, par-delà la distance,
D’une vue de l’esprit, apprivoiser l'absence,
En butant sur ta tombe à chaque souvenir.
Plus tard je parviendrai, tout au bout de la peine,
À revoir sans pleurer nos glaces italiennes ;
Dans l’écrin de mon cœur, ton passé – l’avenir.