Tu traverses mes nuits et mes rêves froissés,
Mes forêts de silence,
Mes aurores glacées.
Tu arrives sans bruit, dans... [+]
La nostalgie du marin
il y a
1 min
12
lectures
lectures
0
Dans la tulmultueuse tempête de ma vie,
Il n’ y a ni amarres, ni ports d’attaches
Pas d’archipels étincelants, ni d’horizons connus;
Seulement l’océan bleu azur à perte de vue
Mes pieds ont oublié les grains du sable
Ils m’accusent, me considèrent coupable
Ils ont la nostalgie du durable et du stable
Je suis ballotté inlassablement de toutes parts
Sous mes pieds se trouve un bateau,
Tanguant au rythme des vagues.
J’ai ouvert mon âme aux oiseaux
Qui connaissent d’impalpables rivages
Ils m’ont répondu “suis ta course et progresse,
Sans te soucier de vents contraires, sans cesse”
Je courbe l’échine et m’enfonce dans la détresse:
Je murmure “il est bien plus facile à dire, qu’à faire”
Je me suis resigné à mon triste sort; en vain
J’ai palpé au fond des mers d’introuvables trésors;
Faute de terre promise et de hautes falaises
J’ai regretté mes choix, et pleure à mon aise.
Il n’ y a ni amarres, ni ports d’attaches
Pas d’archipels étincelants, ni d’horizons connus;
Seulement l’océan bleu azur à perte de vue
Mes pieds ont oublié les grains du sable
Ils m’accusent, me considèrent coupable
Ils ont la nostalgie du durable et du stable
Je suis ballotté inlassablement de toutes parts
Sous mes pieds se trouve un bateau,
Tanguant au rythme des vagues.
J’ai ouvert mon âme aux oiseaux
Qui connaissent d’impalpables rivages
Ils m’ont répondu “suis ta course et progresse,
Sans te soucier de vents contraires, sans cesse”
Je courbe l’échine et m’enfonce dans la détresse:
Je murmure “il est bien plus facile à dire, qu’à faire”
Je me suis resigné à mon triste sort; en vain
J’ai palpé au fond des mers d’introuvables trésors;
Faute de terre promise et de hautes falaises
J’ai regretté mes choix, et pleure à mon aise.