A son bras les saisons, le jardinier m’attend.
Il a dans sa chaussure autant d’eau que de vent
Et sous son chapeau paille
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La Maison vide
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Le soleil s’est éteint au pied de la maison
Hantée par les années qui pèsent au pignon ;
Le crépuscule est mort penché à la fenêtre
Où le carreau brisé laisse aller le silence.
La nuit s’est mise à l’aise sur le banc de pierre
Où jadis à la fraîche on causait des récoltes
Et la porte entrouverte au vent bat le secret
Qui tapisse les murs, berceaux de la légende.
Les vieux s’en sont allés, les vieux sont morts ailleurs,
Dans l’air aseptisé de chambres anonymes.
Ils ont laissé le peu de leur vie sans éclat
Gravé dans le dallage offert aux herbes folles.
La maison oubliée s’abandonne aux oiseaux
Qui pondent l’avenir sous le toit inutile,
Elle attend l’inconnu venu de nulle part
Qui fera siens les murs, balayant leur histoire.
Hantée par les années qui pèsent au pignon ;
Le crépuscule est mort penché à la fenêtre
Où le carreau brisé laisse aller le silence.
La nuit s’est mise à l’aise sur le banc de pierre
Où jadis à la fraîche on causait des récoltes
Et la porte entrouverte au vent bat le secret
Qui tapisse les murs, berceaux de la légende.
Les vieux s’en sont allés, les vieux sont morts ailleurs,
Dans l’air aseptisé de chambres anonymes.
Ils ont laissé le peu de leur vie sans éclat
Gravé dans le dallage offert aux herbes folles.
La maison oubliée s’abandonne aux oiseaux
Qui pondent l’avenir sous le toit inutile,
Elle attend l’inconnu venu de nulle part
Qui fera siens les murs, balayant leur histoire.