Vous dont le Grand Condé fit son maître d’hôtel
Jusqu’à vous confier la royale ripaille,
Deviez-vous sans retard vous... [+]

Le point de mire défaille,
Se répand, se diffracte
En cercles chromatiques.
Il n’y a pas d’ailleurs,
Ni de plan, ni de carte,
Que le fil qui nous lie.
L’homme dévie, zigzague
Je ne le lâchais pas
Quand vint une lueur
Que je n’ai pas vue naître.
Elle attire le regard,
Dévie la trajectoire.
La cible disparaît
Au-delà du viseur.
Je recentre, me concentre,
La cible est là, qui tremble
Au rythme de mon sang.
L’homme s’arrête, se retourne,
Il me fixe, je sursaute,
Je le perds, le retrouve.
Il lève le bras, désigne
La lueur, plus intense.
Tu ne me leurras plus,
Je tire, une fois, deux fois.
Il s’affaisse et il meurt.
La lueur disparaît,
Je ne saurai jamais.
Se répand, se diffracte
En cercles chromatiques.
Il n’y a pas d’ailleurs,
Ni de plan, ni de carte,
Que le fil qui nous lie.
L’homme dévie, zigzague
Je ne le lâchais pas
Quand vint une lueur
Que je n’ai pas vue naître.
Elle attire le regard,
Dévie la trajectoire.
La cible disparaît
Au-delà du viseur.
Je recentre, me concentre,
La cible est là, qui tremble
Au rythme de mon sang.
L’homme s’arrête, se retourne,
Il me fixe, je sursaute,
Je le perds, le retrouve.
Il lève le bras, désigne
La lueur, plus intense.
Tu ne me leurras plus,
Je tire, une fois, deux fois.
Il s’affaisse et il meurt.
La lueur disparaît,
Je ne saurai jamais.
Je participe aussi au concours d'automne, si le cœur vous en dit...
Mon vote !
N'hésitez pas à passer voir mon texte très très court en lice si le coeur vous en dit :)
Un soldat est mort lui aussi : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/epitaphe-d-un-soldat