Qui peut de sa nature profonde s'affranchir même un peu
Et partir, boitant et aveuglé, sur une route ardue ?
Les âmes fortes, que la joie accompagne
Choisissent la vraie voie,
Toute claire d'un bel éclat puissant et doux
Les esprits faibles obéissent aux règles
Que le hasard leur offre,
Moi, je suis la fin de votre monde,
Un jour je le sus et mon cœur se gonfla
Ce hérisson dressa ses sauvages piquants
Tel, dans l'amer océan, un diodon menaçant.
Comme un grand carnassier, il rugit et feula
Et cet astre, lança de quartiques éclairs,
Mais il est enfermé et vous ne vites rien,
Sages et confiants, petites fleurs des champs
Qu’on cueille, et mordille et lance au ruisseau
courez sur la lumière, vous, bateaux bariolés.
Mon trou noir accumule des monts fous d'énergie
En laves d'ironie,
Gavé du feu de la révolte et déguisé en peuple ,
Ardemment il patiente mais voyez la colombe
Qui survole catacombes et tombes
Symbole de la paix, elle sent cette bombe,
Perturber son espace,
Le cœur battant mesure ce fluide incompris
Que les hommes connaissent
Qu’ils croquent ou gaspillent,
Avalent ou butinent
Le temps dément, violent, méchant.
Entendez-vous cogner cet étrange rebours ?
Je suis la fin du monde, quand vous fracasserai-je?
Et partir, boitant et aveuglé, sur une route ardue ?
Les âmes fortes, que la joie accompagne
Choisissent la vraie voie,
Toute claire d'un bel éclat puissant et doux
Les esprits faibles obéissent aux règles
Que le hasard leur offre,
Moi, je suis la fin de votre monde,
Un jour je le sus et mon cœur se gonfla
Ce hérisson dressa ses sauvages piquants
Tel, dans l'amer océan, un diodon menaçant.
Comme un grand carnassier, il rugit et feula
Et cet astre, lança de quartiques éclairs,
Mais il est enfermé et vous ne vites rien,
Sages et confiants, petites fleurs des champs
Qu’on cueille, et mordille et lance au ruisseau
courez sur la lumière, vous, bateaux bariolés.
Mon trou noir accumule des monts fous d'énergie
En laves d'ironie,
Gavé du feu de la révolte et déguisé en peuple ,
Ardemment il patiente mais voyez la colombe
Qui survole catacombes et tombes
Symbole de la paix, elle sent cette bombe,
Perturber son espace,
Le cœur battant mesure ce fluide incompris
Que les hommes connaissent
Qu’ils croquent ou gaspillent,
Avalent ou butinent
Le temps dément, violent, méchant.
Entendez-vous cogner cet étrange rebours ?
Je suis la fin du monde, quand vous fracasserai-je?