solitude matinale
givrée
invitation d'arbres livides
tu avances
ta boussole s'est égarée
un ours
tu crois
non... [+]

« Les parachutes de la vie. »
_______________
« Dans le ciel, la queue du dragon,
Entraînait le tiers des étoiles... »
Plein soleil, le règne de la misère,
La saga pousse les lits d’écume,
Les rayons en volutes brûlantes, macèrent,
Se lovent à l’écoute, des espoirs qui fument.
Feu aux tempes, à l’ombre des rumeurs,
Calcinent en tas, les chairs déferlent,
Icare dans son visage, gémi les brumes et son humeur,
Évade son trouble, sur le monde tremble une perle.
La morale, aux rouages des baisers fiévreux,
Dérobe les coups de soleil, hors circuit qui se meurt,
L’angle suicidaire, au revers d’asphalte cuivreux
Dénonce l’onde houleuse, l’amertume d’un ennui de rumeur.
La voix du vivre, palpite par-dessus le tumulte,
Bouillons de vibrations, la chute s’implique,
Murmures et cris dérivent aux regards, sous l’insulte,
Lentement le vide se comble, la terre réplique.
Les clartés immobiles et chaudes,
En pluie de rayons, fondent la cire toujours,
Griffent la nuit rauque, le survivre qui s’échauffe,
Icare tombe, ivre et libre, sous le poids des jours.
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« Dans le ciel, la queue du dragon,
Entraînait le tiers des étoiles... »
Plein soleil, le règne de la misère,
La saga pousse les lits d’écume,
Les rayons en volutes brûlantes, macèrent,
Se lovent à l’écoute, des espoirs qui fument.
Feu aux tempes, à l’ombre des rumeurs,
Calcinent en tas, les chairs déferlent,
Icare dans son visage, gémi les brumes et son humeur,
Évade son trouble, sur le monde tremble une perle.
La morale, aux rouages des baisers fiévreux,
Dérobe les coups de soleil, hors circuit qui se meurt,
L’angle suicidaire, au revers d’asphalte cuivreux
Dénonce l’onde houleuse, l’amertume d’un ennui de rumeur.
La voix du vivre, palpite par-dessus le tumulte,
Bouillons de vibrations, la chute s’implique,
Murmures et cris dérivent aux regards, sous l’insulte,
Lentement le vide se comble, la terre réplique.
Les clartés immobiles et chaudes,
En pluie de rayons, fondent la cire toujours,
Griffent la nuit rauque, le survivre qui s’échauffe,
Icare tombe, ivre et libre, sous le poids des jours.
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