Elle venait l’attendre à la sortie des cours,
Qu’il donnait autrefois
Dans la ville d’ardoise.
Pour lui plaire... [+]

Le soleil d’or faisait un clin d’œil
Aux petits chardons bleus des sables.
Les coquillages flirtaient avec le vent du large.
Et moi, dans la blondeur des dunes solitaires,
Je composais, sur mon vieil harmonica,
La chanson mélancolique des oyats.
C’est alors que j’aperçus,
Sur cette plage bordée d’écume,
Une inconnue aux yeux et aux cheveux de brume.
Elle ramassait des objets étranges,
Des galets blancs polis par les ailes des anges,
Des bois flottés fantasmagoriques.
Sans se soucier des goélands,
Ces incorrigibles charmeurs d’océans,
Elle se dirigeait vers la blondeur des dunes solitaires,
Pour respirer la pimprenelle,
La suave fleur d’immortelle,
L’œillet du poète anachorète.
Lorsqu’elle entendit le son de mon harmonica,
Elle m’adressa un sourire
Aussi doux
Que l’ultime fleur d’armeria,
Aussi caressant
Que la chanson des oyats.
Elle murmurait que la mer apporte des choses étranges,
Les larmes des vagues intarissables,
Des soupirs de marins aux rêves inavouables,
Des souvenirs déchiquetés
Comme les tulles de mariées,
Le rire éternel des amants naufragés.
Puis elle repartit,
Sur cette plage bordée d’écume,
Mon inconnue aux yeux et aux cheveux de brume,
Emportant ses galets blancs polis par les ailes des anges,
Ses bois flottés fantasmagoriques.
Elle laissa la chanson des oyats sur mon harmonica.
Aux petits chardons bleus des sables.
Les coquillages flirtaient avec le vent du large.
Et moi, dans la blondeur des dunes solitaires,
Je composais, sur mon vieil harmonica,
La chanson mélancolique des oyats.
C’est alors que j’aperçus,
Sur cette plage bordée d’écume,
Une inconnue aux yeux et aux cheveux de brume.
Elle ramassait des objets étranges,
Des galets blancs polis par les ailes des anges,
Des bois flottés fantasmagoriques.
Sans se soucier des goélands,
Ces incorrigibles charmeurs d’océans,
Elle se dirigeait vers la blondeur des dunes solitaires,
Pour respirer la pimprenelle,
La suave fleur d’immortelle,
L’œillet du poète anachorète.
Lorsqu’elle entendit le son de mon harmonica,
Elle m’adressa un sourire
Aussi doux
Que l’ultime fleur d’armeria,
Aussi caressant
Que la chanson des oyats.
Elle murmurait que la mer apporte des choses étranges,
Les larmes des vagues intarissables,
Des soupirs de marins aux rêves inavouables,
Des souvenirs déchiquetés
Comme les tulles de mariées,
Le rire éternel des amants naufragés.
Puis elle repartit,
Sur cette plage bordée d’écume,
Mon inconnue aux yeux et aux cheveux de brume,
Emportant ses galets blancs polis par les ailes des anges,
Ses bois flottés fantasmagoriques.
Elle laissa la chanson des oyats sur mon harmonica.
L'inconnue aux yeux et aux cheveux de brume passait sur une plage vendéenne, dans les dunes entre Saint-Gilles et les Sables... Mais elle aurait aussi bien pu ramasser les galets blancs sur une jolie plage du Trégor...
Pour ma part, je ne manquerai pas d'aller jeter un œil - même les deux - non loin du Casino de Santiago...
A très vite, donc...
Merci Automnale pour ce pur moment de bonheur !
Avec mon amitié, (et vote si cela est encore possible)
Cristale
J'adore !
Je vais vous faire une confidence : il m'arrive parfois d'aller lire votre poésie... là-bas.
Merci infiniment, Chère Cristale, pour votre joli commentaire qui me touche en plein coeur, ainsi que pour votre vote.
Depuis quelques jours, j'ai la ferme intention de vous écrire... Je vais, par ailleurs, le faire...
A très vite, alors !
Quant à Cristale, elle a la poésie au fond de son coeur... Et ce n'est rien de le dire... Il suffit de la lire...
A bientôt, Artvic...
Infiniment merci pour votre vote. Je suis touchée.
Et à très bientôt parmi vos mots...
En vous lisant j'ai eu envie d'étirer le temps. Bravo ! J'ai passé un agréable moment. Je vote.
L'artiste que vous êtes a vu un tableau coloré... Ce qui me donne bien envie de découvrir vos oeuvres, celles avec vos mots mais celles aussi avec vos couleurs...
A bientôt, Sandrine...
Mon poème en lice prix d'Automne..si le cœur vous en dit..bien entendu..
'' Le silence s'endort sous une nuit d'argent''
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/le-silence-s-endort-sous-une-nuit-d-argent
Je ne manquerai pas d'aller, à mon tour, écouter le silence d'une nuit d'argent.
A bientôt, Lagantoise !
Je ne manquerai pas d'aller découvrir votre "Transparence".
A bientôt, donc...