Un été, dans l’eau bleue venant de la montagne,
Tu nageas jusqu'à moi, petite fario.
Ma voix se fit velours sur un... [+]

Au fond de la Provence, écoute le vent d'été
Qui entraîne en son cœur la folie des cigales.
Regarde briller ce soir l'église et le clocher
En haut de mon village accroché aux étoiles.
Avance et vois encore au bord de la fenêtre
Les voiles des bateaux blancs qui s'éloignent déjà,
Esquissant quelques rondes avant de disparaître
Sous l'horizon du monde qui s'arrondit là-bas.
Un orage trop fort secoue tout le rivage.
Un ruisseau enfle et court vers le mas qui sommeille.
Entends plus loin la grêle transpercer les feuillages,
Et les éclairs violents qui lacèrent le ciel.
J'aime le parfum lourd et mouillé des lavandes
Qui pénètre la chambre dans la nuit en colère.
Referme tes bras sur mes mains qui se rendent,
Respire-moi encore jusqu'au bout de la mer.
Ne dis rien, je le sais, il y aura demain.
Emmêle-moi, emporte-moi dans une folle danse,
Entre mes ondes, ta voix, la douceur de nos liens
Qui s'enchaînent librement entre deux cadences.
Qui entraîne en son cœur la folie des cigales.
Regarde briller ce soir l'église et le clocher
En haut de mon village accroché aux étoiles.
Avance et vois encore au bord de la fenêtre
Les voiles des bateaux blancs qui s'éloignent déjà,
Esquissant quelques rondes avant de disparaître
Sous l'horizon du monde qui s'arrondit là-bas.
Un orage trop fort secoue tout le rivage.
Un ruisseau enfle et court vers le mas qui sommeille.
Entends plus loin la grêle transpercer les feuillages,
Et les éclairs violents qui lacèrent le ciel.
J'aime le parfum lourd et mouillé des lavandes
Qui pénètre la chambre dans la nuit en colère.
Referme tes bras sur mes mains qui se rendent,
Respire-moi encore jusqu'au bout de la mer.
Ne dis rien, je le sais, il y aura demain.
Emmêle-moi, emporte-moi dans une folle danse,
Entre mes ondes, ta voix, la douceur de nos liens
Qui s'enchaînent librement entre deux cadences.
Peut-être aimerez-vous mon conte http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/l-epouvantail-qui-aimait-les-oiseaux
Une mélodie s'est perdue dans l'orage d'un soir... : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/quand-onze-heures-sonneront
Mes deux haïkus, BAL POPULAIRE et ÉTÉ EN FLAMMES, sont en compétition
pour le Grand Prix Été 2016. Je vous invite à venir les lire et les soutenir si le
cœur vous en dit, merci! http://short-edition.com/oeuvre/poetik/bal-populaire
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/ete-en-flammes
J'ai beaucoup aimé!
cecel