Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes
... [+]
Frémissements...
Cela tremble imperceptiblement
Comme un scintillement léger,
Comme une couvaison d’étoiles palpitantes...
Les reflets et les formes peu à peu s’évanouissent,
Tout le salon s’estompe, s’efface, s’anéantit.
Plus de meubles ni de fenêtres,
Un étrange silence s’instaure.
Une densité de mystère enrobe toute chose,
L’espace se mue en transparence...
S’élève alors une musique rare aux délicates intonations
Dont les sons se dessinent en teintes vives et pastel.
L’âme frissonne dans un bien-être extrême,
Elle se sourit à elle-même,
Heureuse de s’aventurer dans ce lieu de sérénité
D’où s’exhale une certitude de beauté...
L’esprit oublie ses attaches corporelles
Abandonnées là-bas, lourdes et imparfaites.
Il s’assouplit, agile comme un funambule
Et voyage sur une corde d’or
Tendue jusqu’aux constellations.
Délivré de toutes pensées,
Il se livre, tel l’oiseau dans son premier vol,
A de neuves sensations d’aisance aérienne,
De lumineuse béatitude...
Aboli tout temps.
Ressuscitent les vibrations d’une cosmique originelle Splendeur
Comme si se revivait la naissance des mondes.
La Création se révèle en sa géométrie complexe
Tout autant qu’en sa simplicité première !
Déferlement de clartés,
Un choc si percutant
Que l’on croirait être dissous
En milliers de paillettes iridescentes
Habitées de conscience.
Des milliards d’âmes voltigent
Chacune est unique
Et pourtant toutes ne forment qu’une sphère gigantesque
Auréolée de brillances astrales...
L’Autre Côté tournoie plus vite que la lumière
Mais soudain, brutalement, douloureusement,
Tout se ferme !
L’âme déjà nostalgique pleure sa plénitude,
Les reflets et les formes se recomposent,
Les fenêtres retrouvent quelques rais de blancheur,
Les meubles lentement resculptent leurs contours...
L’homme immobile reprend son souffle,
Le rythme si terrestre de sa respiration.
Il s’efforce de libérer son regard
De l’hypnotique surface du miroir,
La traversée s’achève.
A peine peut-il encore tenir debout
Son corps si maladroit.
Perdu, illuminé, à la fois incrédule et extasié,
Il sait qu’il n’oubliera jamais....
Le voici revenu vers les peuples humains
Au cœur de la matière pesante et terne.
Le Miroir dort dans le salon...
Cela tremble imperceptiblement
Comme un scintillement léger,
Comme une couvaison d’étoiles palpitantes...
Les reflets et les formes peu à peu s’évanouissent,
Tout le salon s’estompe, s’efface, s’anéantit.
Plus de meubles ni de fenêtres,
Un étrange silence s’instaure.
Une densité de mystère enrobe toute chose,
L’espace se mue en transparence...
S’élève alors une musique rare aux délicates intonations
Dont les sons se dessinent en teintes vives et pastel.
L’âme frissonne dans un bien-être extrême,
Elle se sourit à elle-même,
Heureuse de s’aventurer dans ce lieu de sérénité
D’où s’exhale une certitude de beauté...
L’esprit oublie ses attaches corporelles
Abandonnées là-bas, lourdes et imparfaites.
Il s’assouplit, agile comme un funambule
Et voyage sur une corde d’or
Tendue jusqu’aux constellations.
Délivré de toutes pensées,
Il se livre, tel l’oiseau dans son premier vol,
A de neuves sensations d’aisance aérienne,
De lumineuse béatitude...
Aboli tout temps.
Ressuscitent les vibrations d’une cosmique originelle Splendeur
Comme si se revivait la naissance des mondes.
La Création se révèle en sa géométrie complexe
Tout autant qu’en sa simplicité première !
Déferlement de clartés,
Un choc si percutant
Que l’on croirait être dissous
En milliers de paillettes iridescentes
Habitées de conscience.
Des milliards d’âmes voltigent
Chacune est unique
Et pourtant toutes ne forment qu’une sphère gigantesque
Auréolée de brillances astrales...
L’Autre Côté tournoie plus vite que la lumière
Mais soudain, brutalement, douloureusement,
Tout se ferme !
L’âme déjà nostalgique pleure sa plénitude,
Les reflets et les formes se recomposent,
Les fenêtres retrouvent quelques rais de blancheur,
Les meubles lentement resculptent leurs contours...
L’homme immobile reprend son souffle,
Le rythme si terrestre de sa respiration.
Il s’efforce de libérer son regard
De l’hypnotique surface du miroir,
La traversée s’achève.
A peine peut-il encore tenir debout
Son corps si maladroit.
Perdu, illuminé, à la fois incrédule et extasié,
Il sait qu’il n’oubliera jamais....
Le voici revenu vers les peuples humains
Au cœur de la matière pesante et terne.
Le Miroir dort dans le salon...