Sur sa tête se dressent,
Tel un bouquet de vipères noires et épaisses,
Mordant sans y croire, sa nuque... [+]

L’amant à la gare
Tatouages aux poignets
Cri de liberté
Enfin toi ma muse
Dit-il avec ironie
Et fleurs dans les yeux
Comme tu m’as manqué
Voudrais-tu m’accompagner
Jusqu’où il fait noir
Au bout du chemin
Où nous nous séparerons
Pardon pour l’absence
Et le peu de mots
Je n’en ai plus pour longtemps
Pardon pour la mort
Je suis condamné
Et veux seulement écrire
Ce que l’on m’a pris
Ma vie toute entière
Avec deux mots tatoués
Au creux des poignets
Deux mots sur la peau
Le premier c’est solitude
Le second silence...
Écrire c’est tout
Hiver à perpétuité
Et mots sans partage.
Pas très engageant
Mais irrésistiblement
Humain trop humain.
Drôle de coco
L’amant, il manie le verbe
Et roule des yeux
Demande un stylo
Et me dédicace un livre
Qui commence ainsi
À qui mieux que toi
Dire les années volées
En écrits malfaçons
Je mens et rature
Oublie dépasse et sublime
Pour offrir après
Poésie roman
Sur la tête de ma mère
Que tout ça est vrai
Derrière les mots
Toute la peine à écrire
Mais la joie qui pousse
Et toi à la gare
Ton cri je l’ai entendu
« Enfin toi poète ! »
Oui muse c’est moi
Poète de chair et d’os
Plus pour très longtemps
Qu’est-ce que tu me veux
Un peu de réalité
De quoi t’incarner
Mon enfer ma vie
Personne n’aurait choisi
Cette plume en gage
Tiens, elle est pour toi
La liberté c’est écrire
Ne te gène pas
Mais ne te plains pas
La liberté c’est choisir
Son enfermement
Derrière les mots
Tu écriras des chansons
Pour les prisonniers
Est-ce que tu comprends
Que derrière les barreaux
On prend la vie mal
Comment, tu demandes
Mal ne te suffisant pas
Combien, tu demandes
Assez pour aimer
Le restant de liberté
Et la faire aimer
Du mieux que je peux
La tête sur le billot
Assez pour crier
Que je suis heureux
Du temps passé avec toi
Simplement heureux
Est-ce que tu comprends
Que je veux mourir ainsi
Sans regret sans mal.
Il s’est échappé
Prétextant un rendez-vous
avec un poème
D’amour et de mort
Que j’ai reçu bien après
Et où j’étais là
Avec un poème
À la gare et toute seule
Cherchant le poète
Ressassant ses mots
Solitude silence
Au creux des poignets
Regardant les miens
Stupeur j’en avais aussi
Des mots tatoués
Avais-je rêvé
Ce bel amour insensé
Les nuits dans ses bras
Les matins trop courts
Le café pris en vitesse
La hâte de vivre
Avais-je rêvé
Cet homme entre chien et loup
qui m’avait touchée
Un œil pétillant
Et l’autre dans la tombe
Qui l’aurait suivi
Moi femme insensée
Si je n’avais eu ma vie
Un sens à trouver
Cet homme ambigu
Obligé de ses pulsions
Empêché de vivre
Je l’aurais choisi
Qui riait d’entre les morts
Et pour les vivants
Avais-je rêvé
Qu’un jour il mourrait vraiment
Me ferait ce mal
L’amant à la gare
Tatouages aux poignets
Mort l’hiver dernier.
Tatouages aux poignets
Cri de liberté
Enfin toi ma muse
Dit-il avec ironie
Et fleurs dans les yeux
Comme tu m’as manqué
Voudrais-tu m’accompagner
Jusqu’où il fait noir
Au bout du chemin
Où nous nous séparerons
Pardon pour l’absence
Et le peu de mots
Je n’en ai plus pour longtemps
Pardon pour la mort
Je suis condamné
Et veux seulement écrire
Ce que l’on m’a pris
Ma vie toute entière
Avec deux mots tatoués
Au creux des poignets
Deux mots sur la peau
Le premier c’est solitude
Le second silence...
Écrire c’est tout
Hiver à perpétuité
Et mots sans partage.
Pas très engageant
Mais irrésistiblement
Humain trop humain.
Drôle de coco
L’amant, il manie le verbe
Et roule des yeux
Demande un stylo
Et me dédicace un livre
Qui commence ainsi
À qui mieux que toi
Dire les années volées
En écrits malfaçons
Je mens et rature
Oublie dépasse et sublime
Pour offrir après
Poésie roman
Sur la tête de ma mère
Que tout ça est vrai
Derrière les mots
Toute la peine à écrire
Mais la joie qui pousse
Et toi à la gare
Ton cri je l’ai entendu
« Enfin toi poète ! »
Oui muse c’est moi
Poète de chair et d’os
Plus pour très longtemps
Qu’est-ce que tu me veux
Un peu de réalité
De quoi t’incarner
Mon enfer ma vie
Personne n’aurait choisi
Cette plume en gage
Tiens, elle est pour toi
La liberté c’est écrire
Ne te gène pas
Mais ne te plains pas
La liberté c’est choisir
Son enfermement
Derrière les mots
Tu écriras des chansons
Pour les prisonniers
Est-ce que tu comprends
Que derrière les barreaux
On prend la vie mal
Comment, tu demandes
Mal ne te suffisant pas
Combien, tu demandes
Assez pour aimer
Le restant de liberté
Et la faire aimer
Du mieux que je peux
La tête sur le billot
Assez pour crier
Que je suis heureux
Du temps passé avec toi
Simplement heureux
Est-ce que tu comprends
Que je veux mourir ainsi
Sans regret sans mal.
Il s’est échappé
Prétextant un rendez-vous
avec un poème
D’amour et de mort
Que j’ai reçu bien après
Et où j’étais là
Avec un poème
À la gare et toute seule
Cherchant le poète
Ressassant ses mots
Solitude silence
Au creux des poignets
Regardant les miens
Stupeur j’en avais aussi
Des mots tatoués
Avais-je rêvé
Ce bel amour insensé
Les nuits dans ses bras
Les matins trop courts
Le café pris en vitesse
La hâte de vivre
Avais-je rêvé
Cet homme entre chien et loup
qui m’avait touchée
Un œil pétillant
Et l’autre dans la tombe
Qui l’aurait suivi
Moi femme insensée
Si je n’avais eu ma vie
Un sens à trouver
Cet homme ambigu
Obligé de ses pulsions
Empêché de vivre
Je l’aurais choisi
Qui riait d’entre les morts
Et pour les vivants
Avais-je rêvé
Qu’un jour il mourrait vraiment
Me ferait ce mal
L’amant à la gare
Tatouages aux poignets
Mort l’hiver dernier.
De cette ineffable et à peine croyable passion
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Merci
Amitiés
Bonois
dans mon cœur il est gravé
mon amant tatoué
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