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Je me fais croire
Dans la vie je me fais croire
Qu’il n’est jamais trop tard.
Qu’un matin ou un soir
Il sera encore temps,
Pour mes rêves de gloire
La chance et le talent,
Eau pure sur mes cauchemars.
Dans la rue je me fais croire
En voyant tous ces gens,
Qu’eux aussi dans le noir
Dans l’odeur de la pluie,
Se battent pour l’espoir
D’une terre enfin guérie
De nos piètres folies.
Sur une tombe je me fais croire
Que celui qui repose,
Se chauffe à mon sourire
Quand je dépose une rose ;
Et qu’un jour loin d’ici
Il fermera les bras
Sur mon âme frileuse.
Pour le monde je me fais croire
En des hommes devenus sages,
Préférant les enfants
Au saccage des bombes,
Au sang des innocents,
Au pouvoir de l’argent
Si puissant sur nos vies.
Sur sa bouche je me fais croire
Que l’amour dure toujours,
Qu’on s’aimera longtemps.
Malgré le rire du vent
Qui emporte avec lui,
Les soupirs des amants
Leurs espoirs, leurs envies.
Sur le temps je me fais croire
Qu’il passera petit.
Des minutes au hasard
Pour égrener ma vie.
Sur un air de guitare
Sous des ciels bleus et gris
Tranquilles comme l’éclaircie.
À tout ça je me fais croire
Parce que la vérité,
Bien sûr je la connais
Elle est triste à pleurer.
Mais nombreux à vouloir
Ensemble à nous faire croire
Certaines choses peuvent changer...
Qu’il n’est jamais trop tard.
Qu’un matin ou un soir
Il sera encore temps,
Pour mes rêves de gloire
La chance et le talent,
Eau pure sur mes cauchemars.
Dans la rue je me fais croire
En voyant tous ces gens,
Qu’eux aussi dans le noir
Dans l’odeur de la pluie,
Se battent pour l’espoir
D’une terre enfin guérie
De nos piètres folies.
Sur une tombe je me fais croire
Que celui qui repose,
Se chauffe à mon sourire
Quand je dépose une rose ;
Et qu’un jour loin d’ici
Il fermera les bras
Sur mon âme frileuse.
Pour le monde je me fais croire
En des hommes devenus sages,
Préférant les enfants
Au saccage des bombes,
Au sang des innocents,
Au pouvoir de l’argent
Si puissant sur nos vies.
Sur sa bouche je me fais croire
Que l’amour dure toujours,
Qu’on s’aimera longtemps.
Malgré le rire du vent
Qui emporte avec lui,
Les soupirs des amants
Leurs espoirs, leurs envies.
Sur le temps je me fais croire
Qu’il passera petit.
Des minutes au hasard
Pour égrener ma vie.
Sur un air de guitare
Sous des ciels bleus et gris
Tranquilles comme l’éclaircie.
À tout ça je me fais croire
Parce que la vérité,
Bien sûr je la connais
Elle est triste à pleurer.
Mais nombreux à vouloir
Ensemble à nous faire croire
Certaines choses peuvent changer...
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Toutes mes voix et bravo!
Je vous invite à aller lire le poème les cuves de Sassenage. Merci d'avance
http://laplumedenoellia.over-blog.com/2017/06/le-secret-d-alice.html
Le secret d’Alice est d’une tendresse bienvenue en ces temps moroses.
Continuez de vous faire croire ...