Sur un air de salsa j’ai repris ma guitare
Et dans une gamme en do j’ai joué cet air solo
Sur un rythme dansant souvenir du... [+]
J'avais l'soleil au fond des yeux...
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Lauréat
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J’avais l’soleil au fond des yeux
Et la détresse au fond du cœur
Quand ils ont refermé la porte
En me disant « faut plus qu’tu sortes ».
Des années en cavale, des années en cabane
De cabane en cavale, la fuite ou l’évasion.
La quarantaine approche
En même temps que l’isolement.
M’ont mis dans une cellule avec comme seul pécule
Mon petit baluchon avec mon âme dedans.
J’ai regardé le ciel à travers les barreaux
N’y ai vu que du bleu, n’y ai vu que du feu.
Ai laissé derrière moi, quelques tranches d’amis
Qui m’avaient toujours dit, qu’il fallait changer de vie.
Tête brûlée, tête cassée, n’ai jamais écouté
Pensant sans doute savoir le valoir de la vie
Suis resté comme un con sur le bord de mon lit,
Bras ballants dans le vide, en regardant le sol,
Suis resté comme un plomb accroché à sa ligne
Attendant, impassible la morsure du poisson.
La tête dans les épaules, des images de la taule
Graffitis ancestraux, graffitis incestueux.
Me suis levé d’un bond et d’un ongle rongé
Ai gravé sur le mur les traits de la LIBERTE.
J’avais l’soleil au fond des yeux
Et la détresse au fond du cœur
Quand ils ont refermé la porte
En me disant « faut plus qu’tu sortes ».
Et la détresse au fond du cœur
Quand ils ont refermé la porte
En me disant « faut plus qu’tu sortes ».
Des années en cavale, des années en cabane
De cabane en cavale, la fuite ou l’évasion.
La quarantaine approche
En même temps que l’isolement.
M’ont mis dans une cellule avec comme seul pécule
Mon petit baluchon avec mon âme dedans.
J’ai regardé le ciel à travers les barreaux
N’y ai vu que du bleu, n’y ai vu que du feu.
Ai laissé derrière moi, quelques tranches d’amis
Qui m’avaient toujours dit, qu’il fallait changer de vie.
Tête brûlée, tête cassée, n’ai jamais écouté
Pensant sans doute savoir le valoir de la vie
Suis resté comme un con sur le bord de mon lit,
Bras ballants dans le vide, en regardant le sol,
Suis resté comme un plomb accroché à sa ligne
Attendant, impassible la morsure du poisson.
La tête dans les épaules, des images de la taule
Graffitis ancestraux, graffitis incestueux.
Me suis levé d’un bond et d’un ongle rongé
Ai gravé sur le mur les traits de la LIBERTE.
J’avais l’soleil au fond des yeux
Et la détresse au fond du cœur
Quand ils ont refermé la porte
En me disant « faut plus qu’tu sortes ».

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