Commençons par la pierre.
Au sein d’elle règne le froid.
Où les courbes de l’hiver
S’étiolent en particule de soie.
Unique flocon de neige,
Sur ta langue se noie.
Du rose s’entoure de beige
Sur tes joues au goût de soie.
Persistent les lumières
Des festivités passées.
Des cadavres de bières,
Des ombres désanimées.
La nuit s’étend encore,
Et en prend certains au piège.
Et parfois laisse juste le corps,
D’une souffrance qui s’abrège.
La terre est au repos
Mais l’air sursaturé.
Point de gelure sur ta peau,
Juste un peu d’électricité.
Certains arbres s’éternisent
À sauvegarder feuillure d’hier
Et tu trouves que cette brise,
À des relents de papier de verre.
Le soir est gris violet
Et se mêle au souffle d’or
Émis par les reflets
De l’œil des sémaphores
Janvier tu te déguises
Je te dévoile avec des mots.
Toi qui glacise... L’eau.
***
(Extrait de 12 mois comme une prière)
Au sein d’elle règne le froid.
Où les courbes de l’hiver
S’étiolent en particule de soie.
Unique flocon de neige,
Sur ta langue se noie.
Du rose s’entoure de beige
Sur tes joues au goût de soie.
Persistent les lumières
Des festivités passées.
Des cadavres de bières,
Des ombres désanimées.
La nuit s’étend encore,
Et en prend certains au piège.
Et parfois laisse juste le corps,
D’une souffrance qui s’abrège.
La terre est au repos
Mais l’air sursaturé.
Point de gelure sur ta peau,
Juste un peu d’électricité.
Certains arbres s’éternisent
À sauvegarder feuillure d’hier
Et tu trouves que cette brise,
À des relents de papier de verre.
Le soir est gris violet
Et se mêle au souffle d’or
Émis par les reflets
De l’œil des sémaphores
Janvier tu te déguises
Je te dévoile avec des mots.
Toi qui glacise... L’eau.
***
(Extrait de 12 mois comme une prière)