Un seigneur d'argent
Katana sans samouraï
seul sur la muraille
Des coups de canon, un dégout sans noms,
sur leurs visages j’ai vu la mort me sourire
Je m’enfuirais, oui un jour je partirais
Seul et affaibli, tombé dans l’oubli
J’écris l’amour, des cris des champs de bataille
Des éclats d’obus sans éclats de rires
Déluges de feux ; englouti dans la misère
Mais pourquoi partir, pourquoi mentir, moi perdu dans le décor, pourquoi maudire encore
Lentement la rage, Grondements d’orage,
Je partirais, dans la boue, je tomberais
Sans amours, sans espoirs et sang versé communiant avec l’enfer, comme des mots, comme des morts qu’on commémore
Battements de cœur, battements de tempes
Voix de Verdun, terre natale des naufragés
Et nous marchions heureux ensemble
Sur les chemins de l’amitié
Nous traversions des régions inconnues, des territoires entièrement dévastés, les nôtres
Des paysages sans oiseaux
Et des villages abandonnés
dans le ciel bleu l’oiseau de feu surgit et sème la mort partout sur nos compagnes
Je me souviens des mercredis
Nous écrivions la vie assis
Nous composions des vers, des vers éclairs, émaux fragiles en pleurs
Des poésies dans la lumière
Des mots d’humour noir comme l’enfer
Des voix muettes, des larmes, des armes sans âmes, nuances légères qui papillonnent autour de nous
Des notes intenses et silencieuses
Et des silences délicieux
Des visions idylliques, si romantiques, si poétiques
Je me souviens des jours anciens
Et d’un visage de stoïcien
Dans un regard pétille la vie, passion, défunt du monde au bord d’un volcan
J’irais marcher, embrasser les barbelés
Je partirais de ce monde cent ans après
Rayé du monde je viens d’entrer dans la fronde
Les destins morbides ont des teints livides
Dans la terreur, l’homme est devenu l’erreur
Marcher en cadence, partir en Souffrances
Sur la gamme d’horreurs, moi je vis en mode mineur
Las dans le vacarme et le bruit fragments de poésies ensanglantés sur les sols
Des explosions de terre recouvrent l’univers
Des mains de l’homme pendaient sur des arbres nus
Bruits de canons, chairs à canon pour nourrir des ambitions, pour colorer les ombres
Mort de la pensée, Royaume du grand Songe
J’ai vu la mort dans le Règne du Mensonge
Texte inspiré par le troisième mouvement de la sonate N°2 de Fréderic Chopin
sur leurs visages j’ai vu la mort me sourire
Je m’enfuirais, oui un jour je partirais
Seul et affaibli, tombé dans l’oubli
J’écris l’amour, des cris des champs de bataille
Des éclats d’obus sans éclats de rires
Déluges de feux ; englouti dans la misère
Mais pourquoi partir, pourquoi mentir, moi perdu dans le décor, pourquoi maudire encore
Lentement la rage, Grondements d’orage,
Je partirais, dans la boue, je tomberais
Sans amours, sans espoirs et sang versé communiant avec l’enfer, comme des mots, comme des morts qu’on commémore
Battements de cœur, battements de tempes
Voix de Verdun, terre natale des naufragés
Et nous marchions heureux ensemble
Sur les chemins de l’amitié
Nous traversions des régions inconnues, des territoires entièrement dévastés, les nôtres
Des paysages sans oiseaux
Et des villages abandonnés
dans le ciel bleu l’oiseau de feu surgit et sème la mort partout sur nos compagnes
Je me souviens des mercredis
Nous écrivions la vie assis
Nous composions des vers, des vers éclairs, émaux fragiles en pleurs
Des poésies dans la lumière
Des mots d’humour noir comme l’enfer
Des voix muettes, des larmes, des armes sans âmes, nuances légères qui papillonnent autour de nous
Des notes intenses et silencieuses
Et des silences délicieux
Des visions idylliques, si romantiques, si poétiques
Je me souviens des jours anciens
Et d’un visage de stoïcien
Dans un regard pétille la vie, passion, défunt du monde au bord d’un volcan
J’irais marcher, embrasser les barbelés
Je partirais de ce monde cent ans après
Rayé du monde je viens d’entrer dans la fronde
Les destins morbides ont des teints livides
Dans la terreur, l’homme est devenu l’erreur
Marcher en cadence, partir en Souffrances
Sur la gamme d’horreurs, moi je vis en mode mineur
Las dans le vacarme et le bruit fragments de poésies ensanglantés sur les sols
Des explosions de terre recouvrent l’univers
Des mains de l’homme pendaient sur des arbres nus
Bruits de canons, chairs à canon pour nourrir des ambitions, pour colorer les ombres
Mort de la pensée, Royaume du grand Songe
J’ai vu la mort dans le Règne du Mensonge
Texte inspiré par le troisième mouvement de la sonate N°2 de Fréderic Chopin