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Ils sont venus
Ils sont venus, ils étaient là, mes potes.
Pour une jeune fille rangée,
Dans tout l’éclat de ses vingt-cinq printemps,
C’était en principe l’heure de dormir.
« Prépare toi, prépare toi, on part »
Ils étaient là, mes potes, piaffant d’impatience.
Dans la Renault 8 Gordini bleue,
Nous partîmes vers la montagne,
Dans une course folle.
Inconscients et heureux,
Nous chaussâmes nos skis à l’aube.
Nous étions là, ensemble,
Riant de tout, heureux
De l’amitié, de la neige, de la fondue partagée,
De notre jeunesse insouciante.
Je ne sais plus leurs noms, ni leurs visages,
Seulement des impressions vagues.
Un seul mot pour représenter ces instants,
Jamais retrouvés avec autant de plénitude,
Un seul mot pourtant se détache nettement,
Bonheur
Pour une jeune fille rangée,
Dans tout l’éclat de ses vingt-cinq printemps,
C’était en principe l’heure de dormir.
« Prépare toi, prépare toi, on part »
Ils étaient là, mes potes, piaffant d’impatience.
Dans la Renault 8 Gordini bleue,
Nous partîmes vers la montagne,
Dans une course folle.
Inconscients et heureux,
Nous chaussâmes nos skis à l’aube.
Nous étions là, ensemble,
Riant de tout, heureux
De l’amitié, de la neige, de la fondue partagée,
De notre jeunesse insouciante.
Je ne sais plus leurs noms, ni leurs visages,
Seulement des impressions vagues.
Un seul mot pour représenter ces instants,
Jamais retrouvés avec autant de plénitude,
Un seul mot pourtant se détache nettement,
Bonheur
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