Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes
... [+]
Il n’y a d’aube sur la terre
Que ne suive le crépuscule...
L’amour d’abord ose des mots
Un peu timides et tremblants,
Les regards se cherchent, fragiles,
Trouvent des lueurs, cueillent l’espoir,
Les mains se frôlent, hésitantes
Et les cœurs battent la chamade.
D’un premier baiser, les corps scellent
L’amoureuse complicité.
Le temps s’avance et les caresses
Apprennent les embrasements.
Les mots se nouent d’une âme à l’autre,
Les cœurs goûtent la plénitude.
Le temps qui passe et qui repasse
Aime à les voir toujours comblés.
Il n’y a d’aube sur la terre
Que ne suive le crépuscule...
Aussi faut-il bien le savoir,
Rien ne demeure en son état.
Les frais visages peu à peu
S’ornent de rides plus profondes,
L’éclat se voile un peu partout.
La peau n’est plus un marbre lisse,
La démarche est un peu moins vive,
Le temps qui passe et qui repasse
Laisse sa trace sur les corps
Mais il ne peut en aucun cas
Ternir la flamme des regards.
Bien au contraire elle a grandi
Car pour ceux qui s’aiment vraiment
Les couleurs de l’aube ne peuvent
Egaler celles du couchant,
Auréolées de la tendresse
Epanouie des crépuscules...
Que ne suive le crépuscule...
L’amour d’abord ose des mots
Un peu timides et tremblants,
Les regards se cherchent, fragiles,
Trouvent des lueurs, cueillent l’espoir,
Les mains se frôlent, hésitantes
Et les cœurs battent la chamade.
D’un premier baiser, les corps scellent
L’amoureuse complicité.
Le temps s’avance et les caresses
Apprennent les embrasements.
Les mots se nouent d’une âme à l’autre,
Les cœurs goûtent la plénitude.
Le temps qui passe et qui repasse
Aime à les voir toujours comblés.
Il n’y a d’aube sur la terre
Que ne suive le crépuscule...
Aussi faut-il bien le savoir,
Rien ne demeure en son état.
Les frais visages peu à peu
S’ornent de rides plus profondes,
L’éclat se voile un peu partout.
La peau n’est plus un marbre lisse,
La démarche est un peu moins vive,
Le temps qui passe et qui repasse
Laisse sa trace sur les corps
Mais il ne peut en aucun cas
Ternir la flamme des regards.
Bien au contraire elle a grandi
Car pour ceux qui s’aiment vraiment
Les couleurs de l’aube ne peuvent
Egaler celles du couchant,
Auréolées de la tendresse
Epanouie des crépuscules...