Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes... [+]
Il était une fois une coupe en cristal
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Il était une fois une coupe en cristal
Finement ciselée par d’habiles verriers,
Elle était si parfaite,
Elle était si fragile
Qu’avec crainte et respect on la prenait en main,
Et quand son bord si fin
Touchait les lèvres douces,
C’était une douceur suavement exquise
Qui évoquait la soie d’une plume d’oiseau...
Elle était bien consciente de sa rare beauté
Car ne coulaient en elle que des breuvages nobles
Dont les bulles vermeilles brillaient comme des perles.
En la frôlant du bout le plus tendre du doigt,
On lui faisait chanter des notes argentines
Telles des clochettes d’anges tintant sous les nuages...
Elle aimait la musique qui la faisait vibrer,
Surtout ces voix puissantes des divas d’opéra
Qui disent la splendeur des humaines passions,
L’amour, la jalousie, la haine vengeresse
Qui dévastent l’esprit jusqu’à la mort ultime.
La coupe délicate toute embuée de notes
Sentit un jour son corps frémir plus qu’il ne sied,
Ce fut comme un volcan aux laves en fusion
Qui dans son âme pure soudain fit éruption
Lorsqu’un ténor lança dans l’air extasié
La vibration parfaite, unique et flamboyante,
Belle comme un tableau d’étoiles enneigées,
Qui fit naître des larmes aux yeux des auditeurs...
Si puissante fut l’onde émise par la voix
Semblable à une lame venue du fond des mers
Submergeant les rivages de son énorme élan,
Que le cristal en pleurs,
Comblé, bouleversé,
Se brisa sur la table et rendit l’âme, heureux
De mourir fiancé à l’angélique voix...
Finement ciselée par d’habiles verriers,
Elle était si parfaite,
Elle était si fragile
Qu’avec crainte et respect on la prenait en main,
Et quand son bord si fin
Touchait les lèvres douces,
C’était une douceur suavement exquise
Qui évoquait la soie d’une plume d’oiseau...
Elle était bien consciente de sa rare beauté
Car ne coulaient en elle que des breuvages nobles
Dont les bulles vermeilles brillaient comme des perles.
En la frôlant du bout le plus tendre du doigt,
On lui faisait chanter des notes argentines
Telles des clochettes d’anges tintant sous les nuages...
Elle aimait la musique qui la faisait vibrer,
Surtout ces voix puissantes des divas d’opéra
Qui disent la splendeur des humaines passions,
L’amour, la jalousie, la haine vengeresse
Qui dévastent l’esprit jusqu’à la mort ultime.
La coupe délicate toute embuée de notes
Sentit un jour son corps frémir plus qu’il ne sied,
Ce fut comme un volcan aux laves en fusion
Qui dans son âme pure soudain fit éruption
Lorsqu’un ténor lança dans l’air extasié
La vibration parfaite, unique et flamboyante,
Belle comme un tableau d’étoiles enneigées,
Qui fit naître des larmes aux yeux des auditeurs...
Si puissante fut l’onde émise par la voix
Semblable à une lame venue du fond des mers
Submergeant les rivages de son énorme élan,
Que le cristal en pleurs,
Comblé, bouleversé,
Se brisa sur la table et rendit l’âme, heureux
De mourir fiancé à l’angélique voix...
Je vous invite à découvrir le vagabond des nuages : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/le-vagabond-des-nuages
Un de mes trois poèmes,UN LINCEUL BLANCHI est en FINALE pour le Prix Haïkus d’Hiver 2016 et il est le préféré de la plupart de mes lecteurs. http://short-edition.com/oeuvre/poetik/linceul-1 et mon ÉTÉ EN FLAMMES est en compétition pour l’été:
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/ete-en-flammes Je vous invite à les visiter, merci d’avance!!