Tu te tiens au bord de l’été
Mais dans tes mains, la fleur froide de ce que fut l’hiver
L’étang immobile de son... [+]
On joue parfois sa vie
Toute
La couleur de tous les jours à venir
Pour un seul regard qu’on veut séduit
Et s’il ne l’était pas ?
Alors dans cette attente
Plus rien ne vaut
Jusqu’à retrouver l’élan, le secret ressort qui tient debout
Le monde est déshabité
Les rues sont vides
Comme des marguerites effeuillées qui d’avance disent : « pas du tout »
Où sont les princes aux yeux clairs dont la seule mission
Et d’éveiller de leurs songes froids les dormeuses de 100 ans
Leur candeur habillée de capes et de sang
Et revenus des combats occupés seulement de l’amour
Et les roses insolentes, si belles et trop rouges
Leurs épines mortelles aux doigts innocents ?
Puis la vie dans les rues revient
On ne sait plus la couleur des yeux coupables
Il est volage le cœur qui sait le temps précieux
Toute
La couleur de tous les jours à venir
Pour un seul regard qu’on veut séduit
Et s’il ne l’était pas ?
Alors dans cette attente
Plus rien ne vaut
Jusqu’à retrouver l’élan, le secret ressort qui tient debout
Le monde est déshabité
Les rues sont vides
Comme des marguerites effeuillées qui d’avance disent : « pas du tout »
Où sont les princes aux yeux clairs dont la seule mission
Et d’éveiller de leurs songes froids les dormeuses de 100 ans
Leur candeur habillée de capes et de sang
Et revenus des combats occupés seulement de l’amour
Et les roses insolentes, si belles et trop rouges
Leurs épines mortelles aux doigts innocents ?
Puis la vie dans les rues revient
On ne sait plus la couleur des yeux coupables
Il est volage le cœur qui sait le temps précieux
Voilà du temps qui n'est pas perdu :)