Mais que se passe-t-il dans la vie des limaces ?
Plus rien ne brille, seule la bave s'éparpille...
Mucus terrestre qui
... [+]
En songe, je me retourne, je crois
à la fin du jour, parfois,
avec nostalgie, tu vois,
une cigarette allumée.
Je pars à ta rencontre, parfois,
en écoutant la Tosca, dans l'obscurité,
à la main, une tasse de thé.
C'est le moment où je ne peux plus fuir,
la vérité,
où je dois me regarder en face, en finir,
le masque est tombé.
C'est le moment où je ne peux plus fuir,
seul dans noir, je finis par accepter,
que trop c'est trop,
l'évidence s'est imposée :
Eurydice, je t'ai oubliée.
Les illusions reviennent au galop,
la ramener des enfers,
affronter les Dieux, Cerbère,
oser ce culot !
En vérité, qu'aurais-je pu faire ?
Un meurtre, une vengeance, quel idiot !
une supplique, une prière
plutôt,
pour enlever Eurydice à ce chaos.
La nuit demeure,
c'est encore trop tôt.
Est-ce un rêve, un malheur,
je ne trouve pas les mots.
Dans mon rêve je me retourne vers toi,
à la fin de la nuit, parfois.
Je t'ai perdue, tu vois.
Je suis un lâche, un beau parleur,
tu n'as pas besoin de moi.
Eurydice, je t'ai quittée,
à la mort, je t'ai abandonnée,
Coupable je dois plaider,
Mon opprobre est mérité.
Tu as rencontré
un jour, par un triste hasard,
le Prince des vanités.
Quel tocard,
cet Orphée.
à la fin du jour, parfois,
avec nostalgie, tu vois,
une cigarette allumée.
Je pars à ta rencontre, parfois,
en écoutant la Tosca, dans l'obscurité,
à la main, une tasse de thé.
C'est le moment où je ne peux plus fuir,
la vérité,
où je dois me regarder en face, en finir,
le masque est tombé.
C'est le moment où je ne peux plus fuir,
seul dans noir, je finis par accepter,
que trop c'est trop,
l'évidence s'est imposée :
Eurydice, je t'ai oubliée.
Les illusions reviennent au galop,
la ramener des enfers,
affronter les Dieux, Cerbère,
oser ce culot !
En vérité, qu'aurais-je pu faire ?
Un meurtre, une vengeance, quel idiot !
une supplique, une prière
plutôt,
pour enlever Eurydice à ce chaos.
La nuit demeure,
c'est encore trop tôt.
Est-ce un rêve, un malheur,
je ne trouve pas les mots.
Dans mon rêve je me retourne vers toi,
à la fin de la nuit, parfois.
Je t'ai perdue, tu vois.
Je suis un lâche, un beau parleur,
tu n'as pas besoin de moi.
Eurydice, je t'ai quittée,
à la mort, je t'ai abandonnée,
Coupable je dois plaider,
Mon opprobre est mérité.
Tu as rencontré
un jour, par un triste hasard,
le Prince des vanités.
Quel tocard,
cet Orphée.