Mais qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?
Je vous fais peur c'est ça ? Moi je vous... [+]
Femme perdue dans les vagues scélérates de mon existence,
je suis un frêle esquif dans la mer de souffrance qui me dévore.
A la différence des grands océans tout de bleu vêtus,
mes blessures n'ont pas de couleur.
Elle sont invisibles à l’œil nu car je n'ai pas l’œil au beurre noir.
La source intarissable de la violence verbale qui m'accable,
c'est Narcisse, mon compagnon. Il est sournois, aux confins du pervers.
Il bat mon âme. Cela ne se voit guère.
Il n'y a que les cicatrices laissées en mon for intérieur,
que seule, je suis à même de contempler.
Plus le temps passe, plus Narcisse m'accapare.
Il m’éloigne de tous les êtres qui me sont chers.
A l'extérieur, même s'il n'est pas là , je sens sa présence.
Narcisse me manipule, m'attire à lui comme le métal à l'aimant.
Qui aime bien châtie bien: c'est son adage favori.
J'aimerais vomir ma détresse devant autrui. J'en suis incapable.
Mon corps endolori, mon cœur troué, Narcisse a tout compris:
tant que ses mots, ses crochets dévastateurs
ne marquent pas ma peau, il demeure paisible.
de la brutalité de son verbe, je n'ai aucun stigmate.
En attendant, ma galère peut continuer à voguer.
Narcisse est le cruel maître de ma peine.
Il est un écueil dans mon océan de solitude.
je suis un frêle esquif dans la mer de souffrance qui me dévore.
A la différence des grands océans tout de bleu vêtus,
mes blessures n'ont pas de couleur.
Elle sont invisibles à l’œil nu car je n'ai pas l’œil au beurre noir.
La source intarissable de la violence verbale qui m'accable,
c'est Narcisse, mon compagnon. Il est sournois, aux confins du pervers.
Il bat mon âme. Cela ne se voit guère.
Il n'y a que les cicatrices laissées en mon for intérieur,
que seule, je suis à même de contempler.
Plus le temps passe, plus Narcisse m'accapare.
Il m’éloigne de tous les êtres qui me sont chers.
A l'extérieur, même s'il n'est pas là , je sens sa présence.
Narcisse me manipule, m'attire à lui comme le métal à l'aimant.
Qui aime bien châtie bien: c'est son adage favori.
J'aimerais vomir ma détresse devant autrui. J'en suis incapable.
Mon corps endolori, mon cœur troué, Narcisse a tout compris:
tant que ses mots, ses crochets dévastateurs
ne marquent pas ma peau, il demeure paisible.
de la brutalité de son verbe, je n'ai aucun stigmate.
En attendant, ma galère peut continuer à voguer.
Narcisse est le cruel maître de ma peine.
Il est un écueil dans mon océan de solitude.