Ils pleurent leur sire
les yeux clos le teint cireux
mouchent les chandelles
La nuit
les jette par déluges
flocons désorientés
ils neigent dans une mer noire
le cou cerclé de rage
graines processionnaires
ils fuient des pays de carnages
assoiffés de rosée
roses blanches roses pâles
âmes déjà fanées
terribles de courage
des confettis sur des radeaux
de purgatoire
des avatars
en probation
La fête est pour demain
sur une terre nouvelle
le cou nouvellement paré
de fleurs en colliers
loin des berges encore
ils gambergent
ils élucubrent
les parfums
de la métamorphose
échafaudent pour miradors
des arcs-en-ciel
La foudre est derrière eux
devant c’est l’horizon
qui tend la clé de la liberté
sur l’aberrant manège
à eux de l’attraper
le brouillard hallucinatoire
les soûle de songes
d’évasion
de renaissance
de civilisation
enivrés de mythes
ils boivent pour se noyer
De longues traînes d’avalanche
des trop plein de giboulées
impressionnent les marées
bien plus que les consciences
solides sur la terre ferme
ils viennent en mauvaise saison
de sécheresse
le crachin n’était rien
ici on leur crache au visage
le temps est à l’orage
pour les misérables
Hugo est mort depuis longtemps
6 mars 2016
Petits peauaimes pour faire des chansons
Droits réservés
Paru dans la revue de poésie LES CITADELLES n°21 Avril 2016
EN ITALIEN :
Semi processionari
La notte
li getta in diluvi
fiocchi disorientati
nevicano in un mare nero
il collo inanellato di rabbia
semi processionari
sfuggono da paesi di carneficine
assetati di rugiada
rose bianche rose pallide
anime già appassite
terribili di coraggio
coriandoli su delle zattere
di purgatorio
degli avatar
alla prova
La festa è per domani
su una terra nuova
il collo nuovamente ornato
di fiori in collane
lontano dalle sponde ancora
imaginano
elucubrano
i profumi
della metamorfosi
architettano torri
di arcobaleni
Il fulmine sta dietro loro
davanti c’è l’orizzonte
che tende la chiave della libertà
sull’aberrante giostra
toca a loro strapparla
la nebbia allucinatoria
inebria loro di sogni
di evasione
di rinascita
di civilisazione
inebriati di miti
bevono per annegarsi
Lunghi strascichi di valanghe
eccessi di acquazzoni
impressionano le maree
molto più delle coscienze
solide sulla terra ferma
vengono in cattiva stagione
di siccità
la piogerella non era niente
qua si sputa loro in viso
il tempo è di tempesta
per i miserabili
Hugo è morto da molto tempo
6 marzo 2016
Piccole poesie per fare delle canzoni
Diritti riservati
Pubblicato nella rivista di poesia LES CITADELLES n°21 Aprile 2016
les jette par déluges
flocons désorientés
ils neigent dans une mer noire
le cou cerclé de rage
graines processionnaires
ils fuient des pays de carnages
assoiffés de rosée
roses blanches roses pâles
âmes déjà fanées
terribles de courage
des confettis sur des radeaux
de purgatoire
des avatars
en probation
La fête est pour demain
sur une terre nouvelle
le cou nouvellement paré
de fleurs en colliers
loin des berges encore
ils gambergent
ils élucubrent
les parfums
de la métamorphose
échafaudent pour miradors
des arcs-en-ciel
La foudre est derrière eux
devant c’est l’horizon
qui tend la clé de la liberté
sur l’aberrant manège
à eux de l’attraper
le brouillard hallucinatoire
les soûle de songes
d’évasion
de renaissance
de civilisation
enivrés de mythes
ils boivent pour se noyer
De longues traînes d’avalanche
des trop plein de giboulées
impressionnent les marées
bien plus que les consciences
solides sur la terre ferme
ils viennent en mauvaise saison
de sécheresse
le crachin n’était rien
ici on leur crache au visage
le temps est à l’orage
pour les misérables
Hugo est mort depuis longtemps
6 mars 2016
Petits peauaimes pour faire des chansons
Droits réservés
Paru dans la revue de poésie LES CITADELLES n°21 Avril 2016
EN ITALIEN :
Semi processionari
La notte
li getta in diluvi
fiocchi disorientati
nevicano in un mare nero
il collo inanellato di rabbia
semi processionari
sfuggono da paesi di carneficine
assetati di rugiada
rose bianche rose pallide
anime già appassite
terribili di coraggio
coriandoli su delle zattere
di purgatorio
degli avatar
alla prova
La festa è per domani
su una terra nuova
il collo nuovamente ornato
di fiori in collane
lontano dalle sponde ancora
imaginano
elucubrano
i profumi
della metamorfosi
architettano torri
di arcobaleni
Il fulmine sta dietro loro
davanti c’è l’orizzonte
che tende la chiave della libertà
sull’aberrante giostra
toca a loro strapparla
la nebbia allucinatoria
inebria loro di sogni
di evasione
di rinascita
di civilisazione
inebriati di miti
bevono per annegarsi
Lunghi strascichi di valanghe
eccessi di acquazzoni
impressionano le maree
molto più delle coscienze
solide sulla terra ferma
vengono in cattiva stagione
di siccità
la piogerella non era niente
qua si sputa loro in viso
il tempo è di tempesta
per i miserabili
Hugo è morto da molto tempo
6 marzo 2016
Piccole poesie per fare delle canzoni
Diritti riservati
Pubblicato nella rivista di poesia LES CITADELLES n°21 Aprile 2016
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