min
Fous d'artifices
Sac à dingue,
C’est comme si tu l’tenais déjà, le flingue,
Posé, chargé, sur ton front bien
Peigné
T’étais là, déjà
Mais toi, vraiment, t’étais où ?
A ce moment-là où t’avais les idées bien trop courtes pour ne penser que suicide,
A ce moment-là où t’étais trop conne à baigner dans tes rêves placides,
J’te voyais comme un chiffon,
Couleur saleté, posé, laissé,
Au bord de ce qui était ton
Bon,
Mais dis-moi, regarde-moi.
Ton corps ébréché de colère, de sentiments foutus en l’air, parce que quoi ?
Parce que tous t’ont salie par leurs regards d’indifférences crues,
Que tu t’es sentie nue de beauté devant leurs tiédeurs moites, puantes d’orgueil, ignorantes de ton cul,
Harcelée à coup de multiplications bien trop forcées, sans divisions, par additions, une addiction,
Mais dis-moi, regarde-moi.
Abandonner, tout quitter, c’est cocher la case de leurs humiliations,
Leur offrir le rire de leur révolution,
Laisser, à leurs trop pâles idées, un vrai accord, une vraie raison.
Tu n’veux pas leur donner ce privilège, d’encore encore et sur ton corps laver leurs mains sales, sur ton corps un peu trop, pas assez...
Il te reste une chose à faire,
Brûler leurs moqueries sous la terre, et ça,
Bien profond.
Moi aujourd’hui, je t’offre le masque,
Tu avanceras voilée, sous un tas d’arnaques débiles,
Cheveux relevés, robe ajustée, décolleté en grand V jusqu’au ventre.
Tu avanceras cachée, sous des grandes inventions, des inventions à tous les faire vomir de désir.
Rouge à lèvres, fard à paupière.
Pour toi,
La lumière,
Un projecteur, deux projecteurs, trois projecteurs. Tous. Leurs faisceaux éclatants sur ton visage modique.
Déesse des cieux, tu seras mieux, tu seras mieux, tu seras... enfin comme eux.
Tu te subiras à mon corps,
D’enchanteresse j’enchanterai tes plus pâles ardeurs,
Tu n’es rien, bientôt mienne, je te ferais reine,
Reine des étoiles, dans une ronde d’imagination,
Avec tes brefs démons, demain tu s’ras la princesse par ma tentation,
Plus qu’un faible élan,
Cette fois tu jouiras d’une pluie d’étincelles,
Habillée de paillettes, de mensonges enrobés dérobés sous ta robe
Défaillante, scintillante d’absurde, mais... existante.
Trompe-les comme ils t’ont trompée,
Abuse, abuse toujours plus,
Rajoutes-en encore et encore,
Toujours plus, sans limites, factices envies,
Bourre, bourre-toi de ces grands mots qui font jaillir les grands et crever les petits
Force ton sourire, tes traits, accentue tes courbes chimériques,
Abonde les conneries synthétiques,
Bien plus de trop-plein, bien plus de nique
Exagère à outrance,
Hyperbole, ajoutes-en trop, trop et encore trop jusqu’à en vomir,
Tu veux leur plaire ?
Alors fais des feux d’artifices, tout l’temps, tout l’temps, tout l’temps, tu verras comme tu seras belle !
Aligne-toi à leurs idées, tous parfaits, tous parfaits, tous parfaits,
Suis-les longtemps et dépasse-les,
Insiste, abuse, fais, fais, surfais les dégueuler
Je veux du trop, je veux d’la démesure,
Tu auras du trop, d’la démesure,
Pas de faux-semblants, milles faux-semblants, dix-milles faux semblants,
Une fausse égale une entrée dans le monde,
Et là, là tu s’ras belle,
Tellement belle avec eux, tellement eux avec elles, tellement mêmes avec elles, tu s’ras, tellement belle...
Alors, suis-moi,
Donne –moi ta main,
Vis, plus qu’il n’en faut,
Jamais assez, jamais marre,
J’te propose une vie mascarade,
Et là, quand tu tiendras ça,
A la place du flingue qu’tu mettais sur ton front,
Quand tu tiendras tes artifices plutôt qu’le métal froid caméléon,
Surtout, promets-moi,
Qu’tu n’enlèveras jamais,
Qu’tu n’enlèveras jamais,
Ta seule réalité,
Dis-moi qu’tu n’enlèveras jamais ton masque.
C’est comme si tu l’tenais déjà, le flingue,
Posé, chargé, sur ton front bien
Peigné
T’étais là, déjà
Mais toi, vraiment, t’étais où ?
A ce moment-là où t’avais les idées bien trop courtes pour ne penser que suicide,
A ce moment-là où t’étais trop conne à baigner dans tes rêves placides,
J’te voyais comme un chiffon,
Couleur saleté, posé, laissé,
Au bord de ce qui était ton
Bon,
Mais dis-moi, regarde-moi.
Ton corps ébréché de colère, de sentiments foutus en l’air, parce que quoi ?
Parce que tous t’ont salie par leurs regards d’indifférences crues,
Que tu t’es sentie nue de beauté devant leurs tiédeurs moites, puantes d’orgueil, ignorantes de ton cul,
Harcelée à coup de multiplications bien trop forcées, sans divisions, par additions, une addiction,
Mais dis-moi, regarde-moi.
Abandonner, tout quitter, c’est cocher la case de leurs humiliations,
Leur offrir le rire de leur révolution,
Laisser, à leurs trop pâles idées, un vrai accord, une vraie raison.
Tu n’veux pas leur donner ce privilège, d’encore encore et sur ton corps laver leurs mains sales, sur ton corps un peu trop, pas assez...
Il te reste une chose à faire,
Brûler leurs moqueries sous la terre, et ça,
Bien profond.
Moi aujourd’hui, je t’offre le masque,
Tu avanceras voilée, sous un tas d’arnaques débiles,
Cheveux relevés, robe ajustée, décolleté en grand V jusqu’au ventre.
Tu avanceras cachée, sous des grandes inventions, des inventions à tous les faire vomir de désir.
Rouge à lèvres, fard à paupière.
Pour toi,
La lumière,
Un projecteur, deux projecteurs, trois projecteurs. Tous. Leurs faisceaux éclatants sur ton visage modique.
Déesse des cieux, tu seras mieux, tu seras mieux, tu seras... enfin comme eux.
Tu te subiras à mon corps,
D’enchanteresse j’enchanterai tes plus pâles ardeurs,
Tu n’es rien, bientôt mienne, je te ferais reine,
Reine des étoiles, dans une ronde d’imagination,
Avec tes brefs démons, demain tu s’ras la princesse par ma tentation,
Plus qu’un faible élan,
Cette fois tu jouiras d’une pluie d’étincelles,
Habillée de paillettes, de mensonges enrobés dérobés sous ta robe
Défaillante, scintillante d’absurde, mais... existante.
Trompe-les comme ils t’ont trompée,
Abuse, abuse toujours plus,
Rajoutes-en encore et encore,
Toujours plus, sans limites, factices envies,
Bourre, bourre-toi de ces grands mots qui font jaillir les grands et crever les petits
Force ton sourire, tes traits, accentue tes courbes chimériques,
Abonde les conneries synthétiques,
Bien plus de trop-plein, bien plus de nique
Exagère à outrance,
Hyperbole, ajoutes-en trop, trop et encore trop jusqu’à en vomir,
Tu veux leur plaire ?
Alors fais des feux d’artifices, tout l’temps, tout l’temps, tout l’temps, tu verras comme tu seras belle !
Aligne-toi à leurs idées, tous parfaits, tous parfaits, tous parfaits,
Suis-les longtemps et dépasse-les,
Insiste, abuse, fais, fais, surfais les dégueuler
Je veux du trop, je veux d’la démesure,
Tu auras du trop, d’la démesure,
Pas de faux-semblants, milles faux-semblants, dix-milles faux semblants,
Une fausse égale une entrée dans le monde,
Et là, là tu s’ras belle,
Tellement belle avec eux, tellement eux avec elles, tellement mêmes avec elles, tu s’ras, tellement belle...
Alors, suis-moi,
Donne –moi ta main,
Vis, plus qu’il n’en faut,
Jamais assez, jamais marre,
J’te propose une vie mascarade,
Et là, quand tu tiendras ça,
A la place du flingue qu’tu mettais sur ton front,
Quand tu tiendras tes artifices plutôt qu’le métal froid caméléon,
Surtout, promets-moi,
Qu’tu n’enlèveras jamais,
Qu’tu n’enlèveras jamais,
Ta seule réalité,
Dis-moi qu’tu n’enlèveras jamais ton masque.
Un petit mot pour l'auteur ?
Bienséance et bienveillance pour mot d'encouragement, avis avisé, ou critique fine. Lisez la charte !22 commentaires
Une invitation à venir découvrir et soutenir “Didi et Titi” qui
est en FINALE pour le Prix Faites Sourire Catégorie Jeunesse 2018.
Merci d’avance et bonne journée !
https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/didi-et-titi
Un peu plus dans la joie et le sourire, et surtout si le cœur vous en dit, n'hésitez pas à venir me découvrir, je concours dans la catégorie faites sourire jeunesse https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/souquez-souquez-egypte-en-vue Merci d'avance, au plaisir Graziella !
Vous êtes bienvenue sur ma page... https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/allegresse-1
Merci de l'invitation :)
De rien Graziella :)