Je vais au hasard. Devant.
Au hasard de mes oublis, le passé reste accroché.
Ma tête oublie beaucoup sans doute.
Mais, pas tout.
Pas les ombres qu’allonge le soleil dans les soirs qu’il rosit.
Pas l’ombre du chat ronronnant sur le toit gris.
Pas les ombres des petits rêves d’enfant...
Jolie petite enfant.
Seule.
Pleine de rêves.
Rêves à croquer.
Rêves à monstres aussi.
Qui fabrique les rêves oubliés et les enfants seuls ?
Et pour quoi ?
Pourquoi ?
Je n’ai jamais su non plus, qui fabrique le hasard.
Si je marche, devant, je trouverai des hasards ou des rêves... peut-être...
Alors, je marche.
Devant.
J’aime la terre.
Mes pieds posent dessus. Dedans s’enfoncent.
Petites marques d’un passage indéchiffrable.
Il voit : l’orage arrive. Il est las, c’est comme ça. Des gouttelettes arrosent sa figure, légèrement. Sa main étale la pluie sur ses yeux, ses lèvres. C’est frais. Et la fatigue s’en va un petit peu. Il essuie sa main au pantalon marron plein de poches encombrées : un quignon de pain, un harmonica, un livre assez amoché, deux mouchoirs à carreaux bleus et blancs...
Ses choses à lui quoi.
Au-dessus de sa tête... un cri...
La buse tourne en descendant, va foncer sur la musaraigne, l’emporter au nid.
Cruauté de la solitude du rapace, avant l’orage.
Solitude...
D’elle, qui marche là-bas, devant, il ne sait rien, ne comprend rien, ne cherche rien.
Il y a longtemps qu’il marche dans ses pas.
Dans le silence d’un ange.
Au hasard de mes oublis, le passé reste accroché.
Ma tête oublie beaucoup sans doute.
Mais, pas tout.
Pas les ombres qu’allonge le soleil dans les soirs qu’il rosit.
Pas l’ombre du chat ronronnant sur le toit gris.
Pas les ombres des petits rêves d’enfant...
Jolie petite enfant.
Seule.
Pleine de rêves.
Rêves à croquer.
Rêves à monstres aussi.
Qui fabrique les rêves oubliés et les enfants seuls ?
Et pour quoi ?
Pourquoi ?
Je n’ai jamais su non plus, qui fabrique le hasard.
Si je marche, devant, je trouverai des hasards ou des rêves... peut-être...
Alors, je marche.
Devant.
J’aime la terre.
Mes pieds posent dessus. Dedans s’enfoncent.
Petites marques d’un passage indéchiffrable.
Il voit : l’orage arrive. Il est las, c’est comme ça. Des gouttelettes arrosent sa figure, légèrement. Sa main étale la pluie sur ses yeux, ses lèvres. C’est frais. Et la fatigue s’en va un petit peu. Il essuie sa main au pantalon marron plein de poches encombrées : un quignon de pain, un harmonica, un livre assez amoché, deux mouchoirs à carreaux bleus et blancs...
Ses choses à lui quoi.
Au-dessus de sa tête... un cri...
La buse tourne en descendant, va foncer sur la musaraigne, l’emporter au nid.
Cruauté de la solitude du rapace, avant l’orage.
Solitude...
D’elle, qui marche là-bas, devant, il ne sait rien, ne comprend rien, ne cherche rien.
Il y a longtemps qu’il marche dans ses pas.
Dans le silence d’un ange.
Votre poème m'inspire, merci !