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C'est comme un jour de cernes où ses yeux balbutient
Voleuse, elle prend la nuit et délune le ciel
Elle a cogné ses rires avec sa colère
Elle a pris froid souvent de ceux qui écoutent peu
Et le vent
L'a froissée, c'est un malentendu
Le vent ne voulait pas...
Dans son décor urbain
Un chien aboie au loin, un enfant pleure ici
Sur le trottoir, des fleurs que personne ne voit
Le bruit banal et fade du quotidien qui court
S'arrêter, apprivoiser le monde, le tailler
D'aquarelle
Réparer les blessures que fait la solitude
Elle sent ce blues léger, un nuage mal poli
Une pluie délavée qui lave mal ses rêves
L'ennui vieillit son corps, l'ennui trace ses rides
Il morose ses désirs de fille à être femme
La flaque sur le trottoir, le silence un peu gris
Dénudent sur les reflets, un sourire de miroir
Elle sera Bonnie, Clyde
Rebelle et violente
Ou alors si lascive d'un cœur qui bat d'aimer
Dans un parking tout noir de la ville si grande
Tu l'aimeras comme un fou
Et elle t'aimera aussi
Pas de sens interdit
Dans la chambre tiède, une robe pas sage
Et un sourire qui saigne
Elle croit qu'elle a rêvé
Mais l'homme est là, il l'aime
Et la ville est complice du destin qui renaît
Le battement d'une âme sur un nom reconnu.
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Vos poèmes sont comme le miel, ils coulent, ils sont suaves, ils font du bien.
Beau texte sur la violence de la solitude et la beauté d'être deux :)