Hurler contre le noir
Hurler contre le mur
Jusqu'à ce qu'il cède
Et que la voix prisonnière chante
Brûler les
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Fin de nuit vaporeuse, le rêve s’évanouit aux pâles lueurs grises de l’aurore,
Mon esprit émerge lentement des limbes, malgré lui.
Mon corps n’existe pas encore, mes pensées embuées sédimentent infiniment,
Seul mon souffle apaisé révèle que je vis encore, dans cet espace-temps indéfini.
Floue, ma vision entre deux mondes tergiverse, tandis qu’une ondée ranime mon ouïe par vagues successives.
Mon corps se réchauffe, immobile, lourd dans l’alcôve qu’il marque de son empreinte,
Trace qui disparaitra bientôt sous les draps refaits, comme si la nuit intemporelle n’avait pas passé.
Engourdie.
Mon esprit émerge lentement des limbes, malgré lui.
Mon corps n’existe pas encore, mes pensées embuées sédimentent infiniment,
Seul mon souffle apaisé révèle que je vis encore, dans cet espace-temps indéfini.
Floue, ma vision entre deux mondes tergiverse, tandis qu’une ondée ranime mon ouïe par vagues successives.
Mon corps se réchauffe, immobile, lourd dans l’alcôve qu’il marque de son empreinte,
Trace qui disparaitra bientôt sous les draps refaits, comme si la nuit intemporelle n’avait pas passé.
Engourdie.