Ce matin,
Des odeurs de terre mouillée
Éclatent
Dans un ciel effervescent de bleu.
La brume d'hier,
Une main... [+]

Moi tout en zigzaguant j’ai couru l’océan.
J’ai zigzagué sans cesse évitant les traquenards
Passé des rugissants en prenant mon panard,
Allant de vagues en lames fuyant le pot au noir.
Bien sûr j’ai mis longtemps, mais j’ai vu l’étonnant.
Baleines grises éventant le vol des Fous de Bassan,
Fuselages de dauphins jouant dans le sillage
D’un bateau ivre mort fuyant ce qui est sage,
Poissons volants si haut que les mouettes en planant
Les pêchent en riant.
Sirènes aux seins d’albâtre aux langueurs océanes
Qui pleurent en chantant leur doux ventre de femme,
Vagues si hautes dans le ciel qu’elles cachent le soleil
Découvrant en leur creux le bout de leurs orteils,
Houle irisée d’écume filant derrière la coque
Qu’en rêve, apprivoisée, elle te sert d’escorte.
J’ai zigzagué longtemps évitant l’emmerdant,
En sentant son odeur lors je prenais le vent
Laissant filer mon ancre pour mieux ficher le camp.
Je veux continuer d’aller en louvoyant
Évitant les récifs fuyant le pas marrant,
Et le moment venu du saut dans l’inconnu
D’une brève abattée, bien lui montrer mon cul.
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