Mes pensées se perdent dans l'azur du ciel. Un bleu de cobalt dense. Il y a pire pour accrocher ses espoirs. Faire abstraction du contexte. Les cris de la foule me parviennent comme un fond sonore ... [+]
En s'appelant Gauguin
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Les alizées assèchent la mémoire des hommes
Sur les îles Marquises ou les îles du Vent
Trop de mauvais alcool, verres d'absinthe et de rhum
Où coulent les souvenirs, se noient les sentiments
Des couleurs sur la toile décrivent un nouveau monde
Jolies Bretonnes en coiffes, sous des ciels pas si bleus
Christ jaune sur la croix, vahinés belles et rondes
Sur le sable lascives, tiaré dans les cheveux
Faut-il être peu fier
En s'appelant Gauguin
Panama, Outre-Mer
Se contenter de rien
Faut-il nier le temps
En s'appelant Gauguin
De Lima à Rouen
Et mourir comme un chien
La peinture se fige en tableaux dédaignés
Les poches trop percées, le ventre crie sa faim
Partir au bout du monde, le cœur déjà saigné
Les filles sont si jeunes, pour perdre son chagrin
Oublier la Provence, les amitiés trop fortes
Les envies d'en finir au soleil du midi
Les ruelles de Paris, leurs fantômes en cohorte
Se dissolvent lentement au bord du paradis
Faut-il tuer l'amour
En s'appelant Gauguin
Copenhague en détour
Abandonner les siens
Faut-il verser des pleurs
En s'appelant Gauguin
Sur cette île des fleurs
Et mourir comme un chien
Dans la maison du Jouir, sombrent les illusions
Île d'Hiva Oa, la mer est si vorace
La Belle Angèle n'est plus, que simple vibration
Dans l'air moite et trop chaud où le silence se froisse
Et si les mains se perdent, Lolitas aux seins nus
Les abers sont si loin, l'ange a tué Jacob
Seul le mal se propage, la morale est perdue
L'existence qui bascule et puis qui se dérobe
Faut-il brûler sa vie
En s'appelant Gauguin
Pont-Aven, ou Paris
Se contenter de rien
Faut-il craindre la nuit
En s'appelant Gauguin
En Arles puis Tahiti
Et mourir comme un chien
Sur les îles Marquises ou les îles du Vent
Trop de mauvais alcool, verres d'absinthe et de rhum
Où coulent les souvenirs, se noient les sentiments
Des couleurs sur la toile décrivent un nouveau monde
Jolies Bretonnes en coiffes, sous des ciels pas si bleus
Christ jaune sur la croix, vahinés belles et rondes
Sur le sable lascives, tiaré dans les cheveux
Faut-il être peu fier
En s'appelant Gauguin
Panama, Outre-Mer
Se contenter de rien
Faut-il nier le temps
En s'appelant Gauguin
De Lima à Rouen
Et mourir comme un chien
La peinture se fige en tableaux dédaignés
Les poches trop percées, le ventre crie sa faim
Partir au bout du monde, le cœur déjà saigné
Les filles sont si jeunes, pour perdre son chagrin
Oublier la Provence, les amitiés trop fortes
Les envies d'en finir au soleil du midi
Les ruelles de Paris, leurs fantômes en cohorte
Se dissolvent lentement au bord du paradis
Faut-il tuer l'amour
En s'appelant Gauguin
Copenhague en détour
Abandonner les siens
Faut-il verser des pleurs
En s'appelant Gauguin
Sur cette île des fleurs
Et mourir comme un chien
Dans la maison du Jouir, sombrent les illusions
Île d'Hiva Oa, la mer est si vorace
La Belle Angèle n'est plus, que simple vibration
Dans l'air moite et trop chaud où le silence se froisse
Et si les mains se perdent, Lolitas aux seins nus
Les abers sont si loin, l'ange a tué Jacob
Seul le mal se propage, la morale est perdue
L'existence qui bascule et puis qui se dérobe
Faut-il brûler sa vie
En s'appelant Gauguin
Pont-Aven, ou Paris
Se contenter de rien
Faut-il craindre la nuit
En s'appelant Gauguin
En Arles puis Tahiti
Et mourir comme un chien
@micalement