Par la vitre transparente
Je regarde l’attente
Elle ne me voit pas
Elle ne m’entend pas
Je voudrais qu’elle... [+]
E.T. en galère (Fantaisie interstellaire)
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Par une nuit humide,
Un extra-terrestre candide
Aux tentacules bifides,
Réparait un engin, disons, bizarroïde.
Dans cette impasse putride
Et sous une lune livide,
Une péripatéticienne cupide
Exhibant là son corps de sylphide,
Pointa l’index sur son gros bide :
« Ton nom, l’Alien ? » « Aristide ! »
Souffla-t-il d’une haleine fétide,
En versant des larmes acides
Qui mouillaient ses rides
Avant de fumer sur le trottoir aride.
« Mes réservoirs, snif, sont archi-vides :
Plus une mégatonne d’huile d’arachide !
Et si je ne répare mon bolide,
Jamais, re-snif, je ne reverrai la bastide
Ancestrale où ma famille réside !
Adieu ma collection d’arachnides,
Mes plantations d’amanites phalloïdes
Et ma couveuse exotique de chrysalides...
Il faut se montrer lucide,
À jamais ici, je serai un apatride !
Désormais m’attend une vie insipide
Passée à ruminer des pensées morbides.
Lâche et rien moins qu’impavide,
J’ai peu de goût pour le suicide :
Je me gaverai plutôt de la douceur perfide
Des sucreries, des gâteaux, bref, des glucides
Jusqu’à ce que la masse adipeuse des lipides
M’étouffe en une fin des plus placides. »
« Allons, dit la professionnelle avide
D’accouplements hybrides,
Secoue-toi et lâche un peu la bride
À une libido beaucoup trop frigide !
Ne fais donc pas ton timide !
Je te propose une solution torride :
Si tu n’es pas invalide
Et qu’il te reste un peu de liquide,
Je te renverrai par voie sensuelle et rapide
Au septième ciel direct sur ton astéroïde ! »
Un extra-terrestre candide
Aux tentacules bifides,
Réparait un engin, disons, bizarroïde.
Dans cette impasse putride
Et sous une lune livide,
Une péripatéticienne cupide
Exhibant là son corps de sylphide,
Pointa l’index sur son gros bide :
« Ton nom, l’Alien ? » « Aristide ! »
Souffla-t-il d’une haleine fétide,
En versant des larmes acides
Qui mouillaient ses rides
Avant de fumer sur le trottoir aride.
« Mes réservoirs, snif, sont archi-vides :
Plus une mégatonne d’huile d’arachide !
Et si je ne répare mon bolide,
Jamais, re-snif, je ne reverrai la bastide
Ancestrale où ma famille réside !
Adieu ma collection d’arachnides,
Mes plantations d’amanites phalloïdes
Et ma couveuse exotique de chrysalides...
Il faut se montrer lucide,
À jamais ici, je serai un apatride !
Désormais m’attend une vie insipide
Passée à ruminer des pensées morbides.
Lâche et rien moins qu’impavide,
J’ai peu de goût pour le suicide :
Je me gaverai plutôt de la douceur perfide
Des sucreries, des gâteaux, bref, des glucides
Jusqu’à ce que la masse adipeuse des lipides
M’étouffe en une fin des plus placides. »
« Allons, dit la professionnelle avide
D’accouplements hybrides,
Secoue-toi et lâche un peu la bride
À une libido beaucoup trop frigide !
Ne fais donc pas ton timide !
Je te propose une solution torride :
Si tu n’es pas invalide
Et qu’il te reste un peu de liquide,
Je te renverrai par voie sensuelle et rapide
Au septième ciel direct sur ton astéroïde ! »
A mon tour je vous invite à découvrir une exploration .... au Sahara :
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/theodore-monod
a parcourir ces vers sans bride.
bon je sais c'est nul mais n'est pas poète qui veut.
Je vide !!!
Pardon, je vote ...