Sans que je l'aie prémédité, mes pas m'avaient conduite vers mon ancienne adresse, celle de la maison d'autrefois. M'en approchant, j'avais ressenti une impression déplaisante que je ne pus ... [+]
De vous émoi
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Pourquoi on a aimé ?
Une déclaration enflammée... mais toute en timidité et en sentiments joliment contenus, habillés de mots (bien) choisis. On aime... même si, à
Si devant vous je me déguise
Vous semble raide et empesée
C’est que mon cœur, je crois, se brise
N’osant révéler ce qu’il est
Les mots me tremblent avant qu’ils disent
Et tous mes gestes sont frissons
Sous votre regard qui me grise
Et me fait perdre la raison
Je vous dévoile ici mon âme
À demi-mot je vous la livre
Si vous lisez – que Dieu me damne
Dans cet aveu une méprise
Je m’effacerai sans un bruit
Vous oublierez ma confession
Vous au grand jour, moi dans la nuit
À peine nous nous connaissons
Mais sans vous je ne saurais vivre
Les mots s’échappent malgré moi
Des notes sous l’archet s’esquivent
Comme glisse l’eau dans les bois.

Pourquoi on a aimé ?
Une déclaration enflammée... mais toute en timidité et en sentiments joliment contenus, habillés de mots (bien) choisis. On aime... même si, à
Bon sang que ce poème est beau. Déjà le titre, j'en suis jaloux, mais comme un fou. La musicalité de vos octosyllabes est fabuleuse. La progression est monstrueuse.
Dommage que vous n'ayez que mes mots. Ces compliments pourraient paraître disproportionnés, fallacieux. Il n'en est rien.
Je suis fan.
J'aime tellement que Je vous ai écrit la "réponse" que vous aurait fait votre amour secret s'il avait lu votre déclaration 2 ans après.
Emoi aussi
Si vous vous déguisez, sachez que je me terre
Vos octo’ vous dévoilent, mes alex’ me font taire
Mon cœur muet vous toise en travers d’une rime
Si vos mots tremblent mes syllabes me répriment
Mes gestes me dépassent un peu comme vos mots
Un peu comme un je t’aime un peu comme un trop beau
Vous êtes dans la nuit or je suis dans l’obscur
Un simple battement d’un cœur hardi et pur
Si vous ne savez vivre en un monde sans moi
Si vos yeux sont ma mire, alors de vous émoi
J’en tremble je l’avoue, ou j’en perds la raison
Ces mots sont ma naissance ou bien mon oraison
Je sais qu’il est bien tard que les ans ont passé
Vous n’étiez qu’un rêve à mes yeux embrumés
Que n’ai-je déclaré mon amour silencieux
Moi qui ne voulais pas être irrévérencieux
A genoux, sur le ventre, à terre s’il le faut
Je me lance à vos pieds je monte à l’échafaud
Et si vous me lisez, qu’aussi les dieux me brûlent
Mon amour est immense et je suis minuscule
Excellente journée Eva.