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Dans le vent tournant
Il a suffit d'un rien,
rien qu'un sale temps de chien,
chien d'errance, où on est mal.
Mal dans ma peau métal,
métal, mon coeur s'emballe,
s'emballe à se faire la malle.
La malle des souvenirs,
des souvenirs de plaisirs,
de plaisirs à en mourir.
Mourir pour ne plus gémir,
ne plus gémir sa haine,
ne plus gémir sa haine.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne de ce vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne de ce vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Et cette envie de boire,
de boire son désespoir,
ce désespoir chagrin.
Chagrin d'amour qui craint,
qui craint l'absolue ivresse,
l'ivresse en toute confesse.
Confesse sale qui dégueule,
dégueule vile et seule,
seule devant mon histoire.
Mon histoire, ce film noir,
ce film noir, banal,
ce film noir, banal.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne du vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne du vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Pour une histoire d'amour,
d'amour perdu sans retour,
sans retour de guerre lasse.
Lassé, je fais l'impasse,
l'impasse d'un bout de vie,
ce bout de vie terni.
Ma vie ternie, j'enrage,
j'enrage, j'arrache la page,
la page malade d'amour.
L'amour, l'espoir d'un jour,
un jour, nouvel amour,
un jour, nouvel amour.
Alors, finira ma haine,
ma haine au vent tournant,
celui qui m'emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, finira ma haine,
ma haine au vent tournant,
celui qui m'emmène
au loin en tourbillonnant.
rien qu'un sale temps de chien,
chien d'errance, où on est mal.
Mal dans ma peau métal,
métal, mon coeur s'emballe,
s'emballe à se faire la malle.
La malle des souvenirs,
des souvenirs de plaisirs,
de plaisirs à en mourir.
Mourir pour ne plus gémir,
ne plus gémir sa haine,
ne plus gémir sa haine.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne de ce vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne de ce vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Et cette envie de boire,
de boire son désespoir,
ce désespoir chagrin.
Chagrin d'amour qui craint,
qui craint l'absolue ivresse,
l'ivresse en toute confesse.
Confesse sale qui dégueule,
dégueule vile et seule,
seule devant mon histoire.
Mon histoire, ce film noir,
ce film noir, banal,
ce film noir, banal.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne du vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, on attrappe la traîne,
la traîne du vent tournant,
celle qui nous emmène
au loin en tourbillonnant.
Pour une histoire d'amour,
d'amour perdu sans retour,
sans retour de guerre lasse.
Lassé, je fais l'impasse,
l'impasse d'un bout de vie,
ce bout de vie terni.
Ma vie ternie, j'enrage,
j'enrage, j'arrache la page,
la page malade d'amour.
L'amour, l'espoir d'un jour,
un jour, nouvel amour,
un jour, nouvel amour.
Alors, finira ma haine,
ma haine au vent tournant,
celui qui m'emmène
au loin en tourbillonnant.
Alors, finira ma haine,
ma haine au vent tournant,
celui qui m'emmène
au loin en tourbillonnant.
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Le Prix des Haïkus d'Automne touche à sa fin. Je vous invite à aller lire celui parmi les miens qui est le mieux placé.
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/deux-ecureuils-roux
J'espère qu'il vous plaira. A bientôt et merci d'avance.
J'ai une nouvelle tragicomique en compétition été, ici : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelle/la-societe-fait-un-carton Puisse-t-elle vous donner un agréable moment de lecture !
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/linceul-1
Si vous vouliez voir ma vision du vent qui tourne, je l'ai relatée à travers ce haïku, http://short-edition.com/oeuvre/poetik/c-est-souffletant
Je serais ravi de votre passage en coup de vent !
Littérairement, à très bientôt