De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont
... [+]
Dans la plaine enneigée
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Finaliste
Jury
Jury

Le soleil s'est levé sur la plaine enneigée
Le froissement du vent court parmi les sapins
La patte qui se pose est celle du lapin
Blanc, comme est blanche l'aube où bruit son pas léger.
L'homme, lui, s'est assis, il ne sait plus marcher
Il a froid, il est seul, le silence l'étreint
Son front est sombre et triste et son rire est éteint ;
Il n'entend pas l'oiseau sur la branche perché.
En son cœur écorché, écrasé de douleur
Il suit d'autres chemins – il est explorateur
Et d'un nouveau voyage il a passé le seuil :
Un voyage intérieur, sans boussole et sans guide ;
Et sans se retourner, sur cette route aride
Il va, courbant le dos sous le poids de son deuil.
Le froissement du vent court parmi les sapins
La patte qui se pose est celle du lapin
Blanc, comme est blanche l'aube où bruit son pas léger.
L'homme, lui, s'est assis, il ne sait plus marcher
Il a froid, il est seul, le silence l'étreint
Son front est sombre et triste et son rire est éteint ;
Il n'entend pas l'oiseau sur la branche perché.
En son cœur écorché, écrasé de douleur
Il suit d'autres chemins – il est explorateur
Et d'un nouveau voyage il a passé le seuil :
Un voyage intérieur, sans boussole et sans guide ;
Et sans se retourner, sur cette route aride
Il va, courbant le dos sous le poids de son deuil.
