Otages du temps
les grands oiseaux blancs s'endorment
ivres de nuages
Dans l'ombre de ma main
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Dans l'ombre de ma main j'ai saisi des mirages,
Les yeux au fond des cieux, étourdi de nuages,
Etouffé des cris vains, implorant le miracle
Annoncé au prix d'or de dispendieux oracles.
Dans l'ombre de ma main j'ai pris pour paysages
Mes idylliques mots cent fois apprivoisés,
Transporté par l'écran d'un vieux livre d'images,
Souvenirs surannés d'une photo fanée.
De l'ombre de ma main j'ai dompté des silences
Eclairant de sang d'encre de vénéneuses nuits,
Suturé mes blessures à coup d'éclats de vers
Pour y semer des graines avides de moisson.
De l'ombre de ma main j'ai construit l'espérance
Pour rendre respirable ce monde qui nous fuit,
Pour rêver d'un bonheur bombardant nos enfers
Dans un fracas de rire construit à l'unisson.
A l'ombre de ma main, j'ai frôlé tes rivages.
Tu t'offrais virginale, je te sentais émue.
De fil en filigrane, j'ai tatoué ton corps
De veines arabesques palpitantes d'émoi.
A l'ombre de ma main, j'ai tracé les messages
De bouteilles à la mer que personne n'a vues :
Comme un marin perdu échoué sur un port,
En quête de voyage je délire parfois.
L'ombre s'est estompée. Reste une feuille blanche.
Je reviendrai demain. J'écris mieux le dimanche...
Les yeux au fond des cieux, étourdi de nuages,
Etouffé des cris vains, implorant le miracle
Annoncé au prix d'or de dispendieux oracles.
Dans l'ombre de ma main j'ai pris pour paysages
Mes idylliques mots cent fois apprivoisés,
Transporté par l'écran d'un vieux livre d'images,
Souvenirs surannés d'une photo fanée.
De l'ombre de ma main j'ai dompté des silences
Eclairant de sang d'encre de vénéneuses nuits,
Suturé mes blessures à coup d'éclats de vers
Pour y semer des graines avides de moisson.
De l'ombre de ma main j'ai construit l'espérance
Pour rendre respirable ce monde qui nous fuit,
Pour rêver d'un bonheur bombardant nos enfers
Dans un fracas de rire construit à l'unisson.
A l'ombre de ma main, j'ai frôlé tes rivages.
Tu t'offrais virginale, je te sentais émue.
De fil en filigrane, j'ai tatoué ton corps
De veines arabesques palpitantes d'émoi.
A l'ombre de ma main, j'ai tracé les messages
De bouteilles à la mer que personne n'a vues :
Comme un marin perdu échoué sur un port,
En quête de voyage je délire parfois.
L'ombre s'est estompée. Reste une feuille blanche.
Je reviendrai demain. J'écris mieux le dimanche...
à bientôt^^