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Cratère de vertige
Déjà la dernière coupe d’étoiles
Un goût de ciel printanier
A l’eau de nos langues
Déroulant des épilogues mensongers
Pour surseoir aux adieux
Occulter le hall d’une gare
La mélancolie d’un train de hasard
Emportant nos songes radieux
Tu t’en souviendras de la douceur
Du rêve en un poème romantique
De l’éden fleuri de folies
La toile peinte par un avril lyrique
D’un sourire qui retarde le soir
De l’indiscrétion des vagues
Mêlant leur rumeur à nos chuchotis
Des arômes vanillés, des effluves iodés
Tu t’en souviendras d’un rivage
Qui nous reconnait parfois
De l’ostracisme infini du désir
Qui fait écumer la mer
De nos vœux confiés aux embruns
Devenant liserés de sel
Une légende calligraphiée
Dispersée par les azalées
Des mouettes qui rient avec toi
Des algues, du sable, de ta joie
Où bivouaque le temps amusé
Les mains disent la tendresse
Dans les frôlements bégayés
Et le velours de tes mots
La soudaine pulsion d’étreindre
D’une rose prostrée aux creux des baisers
La musique expressive d’une fugue
De tes yeux caramel
Ou peut-être bien de miel
Que je butine du regard
Les promesses confidentielles
Tenant la nuit en haleine
Tu t’en souviendras du gracieux frisson
De tes lèvres égarées
Entre l’oreille et le cou
Brodant des arabesques d’émoi
Une conscience en perdition
De nos bras emmêlés
Retenir l’instant d’éternité
Où nos êtres voltigent
Dans le cratère de notre vertige...
®A. Bonois.
Berre-l’Etang,
Un goût de ciel printanier
A l’eau de nos langues
Déroulant des épilogues mensongers
Pour surseoir aux adieux
Occulter le hall d’une gare
La mélancolie d’un train de hasard
Emportant nos songes radieux
Tu t’en souviendras de la douceur
Du rêve en un poème romantique
De l’éden fleuri de folies
La toile peinte par un avril lyrique
D’un sourire qui retarde le soir
De l’indiscrétion des vagues
Mêlant leur rumeur à nos chuchotis
Des arômes vanillés, des effluves iodés
Tu t’en souviendras d’un rivage
Qui nous reconnait parfois
De l’ostracisme infini du désir
Qui fait écumer la mer
De nos vœux confiés aux embruns
Devenant liserés de sel
Une légende calligraphiée
Dispersée par les azalées
Des mouettes qui rient avec toi
Des algues, du sable, de ta joie
Où bivouaque le temps amusé
Les mains disent la tendresse
Dans les frôlements bégayés
Et le velours de tes mots
La soudaine pulsion d’étreindre
D’une rose prostrée aux creux des baisers
La musique expressive d’une fugue
De tes yeux caramel
Ou peut-être bien de miel
Que je butine du regard
Les promesses confidentielles
Tenant la nuit en haleine
Tu t’en souviendras du gracieux frisson
De tes lèvres égarées
Entre l’oreille et le cou
Brodant des arabesques d’émoi
Une conscience en perdition
De nos bras emmêlés
Retenir l’instant d’éternité
Où nos êtres voltigent
Dans le cratère de notre vertige...
®A. Bonois.
Berre-l’Etang,
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( Et si tu le souhaites, tu peux retrouver http://short-edition.com/oeuvre/poetik/dans-l-ombre-de-ma-main parmi les finalistes de la saison "été").
Heureux hasard de les retrouver ce soir et c'est toujours un régal
Bien à toi Bonois
Bien à toi
Merci
Amitiés
Bonois
Vous avez soutenu "le coq et l'oie" sur ma page. Ce poème-fable est en finale. Le soutiendrez-vous? Merci.
Délicieux.