Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes... [+]
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Le mauve s’est promené aux pointes des lilas,
Sur les pétales rares des roses surannées
Qui poussaient au jardin d’une dame précieuse
Et puis s’étant caché dans le creux des iris, il s’est mis à rêver
D’un voyage au pays des grands lacs violets
Puis il s’est envolé...
Le bleu d’un pas cristal a parcouru le ciel
Écartant les nuages aux franges cotonneuses
Puis il s’est déposé en gouttes de turquoise
Sur les vagues dansantes des lagons oubliés
Avant de se lover, délicieusement,
Dans le regard profond d’un tout petit enfant
Et celui-ci levant sa main vers le soleil
A cueilli sur sa paume de jolis tisons blonds
Pour les faire jouer sur les bords d’un miroir
Où ils se sont changés en milliers d’anneaux d’or
Qui se sont enroulés
Aux doigts des fiancés...
Alors fut la demande en blanc de mariage,
Tout de dentelle fine et d’amour adorable
Tout paraissait de nacre comme les coquillages
Dont le ventre secret recèle des trésors :
Des perles de lumière
Belles comme des lys
Qui vont orner l’épaule des princesses charmeuses...
Et de leur cœur plus rouge que le sang des rubis
Plus ardent que la pourpre à la traîne des rois
Plus brûlant que le feu des forges ancestrales
Les épousées ont dit à l’élu de leur âme
L’engagement sans faille
De leur passion profonde
Tandis que sur leurs joues toutes embuées d’émoi
Glissait un rose pâle
Pareil aux flocons fins des cerisiers en fleurs...
Sur les pétales rares des roses surannées
Qui poussaient au jardin d’une dame précieuse
Et puis s’étant caché dans le creux des iris, il s’est mis à rêver
D’un voyage au pays des grands lacs violets
Puis il s’est envolé...
Le bleu d’un pas cristal a parcouru le ciel
Écartant les nuages aux franges cotonneuses
Puis il s’est déposé en gouttes de turquoise
Sur les vagues dansantes des lagons oubliés
Avant de se lover, délicieusement,
Dans le regard profond d’un tout petit enfant
Et celui-ci levant sa main vers le soleil
A cueilli sur sa paume de jolis tisons blonds
Pour les faire jouer sur les bords d’un miroir
Où ils se sont changés en milliers d’anneaux d’or
Qui se sont enroulés
Aux doigts des fiancés...
Alors fut la demande en blanc de mariage,
Tout de dentelle fine et d’amour adorable
Tout paraissait de nacre comme les coquillages
Dont le ventre secret recèle des trésors :
Des perles de lumière
Belles comme des lys
Qui vont orner l’épaule des princesses charmeuses...
Et de leur cœur plus rouge que le sang des rubis
Plus ardent que la pourpre à la traîne des rois
Plus brûlant que le feu des forges ancestrales
Les épousées ont dit à l’élu de leur âme
L’engagement sans faille
De leur passion profonde
Tandis que sur leurs joues toutes embuées d’émoi
Glissait un rose pâle
Pareil aux flocons fins des cerisiers en fleurs...
Mon poème en lice prix d'automne ,si le cœur vous en dit....
''Le silence s'endort sous une nuit d'argent''