Une armée de pelles
des litres de café chaud
Snowzilla vaincu
Il n’est pire eau que l’eau qui dort
Ne me laissant que des remords.
Cette nuit où tu m’as quittée
Mélancolie s’est invitée.
Je n’ai pas su te retenir,
Balayés, désirs et soupirs.
Des corbeaux tournoient dans ma tête,
Sans espoir que l’horreur s’arrête.
Croassant, criant, menaçant,
Ombres qui me glacent le sang.
Février toquant à la porte
N’a que le goût d’une amour morte.
Au secours, grand Saint-Valentin.
Je t’en supplie en ce matin,
Fais que mon aimé me revienne,
Et me délivre de ma peine.
Le temps s’enfuit, ô mon amour,
Et sans toi passent tant de jours.
Le saint est sourd à mes prières,
Ma raison est la prisonnière
De ton visage absent, présent,
De ta voix que toujours j’entends.
Quand daigneras-tu m’apparaître ?
De ton corps je veux me repaître,
Te toucher, te sentir, te voir,
Et dans ton âme me mouvoir.
J’en suis sûre, ce jour viendra
En mon être tu te fondras,
J’ai trouvé cet ardent remède,
Dans le feu qui toujours m’obsède.
À nouveau nous ne ferons qu’un
Tu verras, nous serons si bien,
Nos corps unis par cette flamme
Qui nous consume et nous réclame.
Brûlante est la sombre eau qui dort,
Il n’est plus temps pour les remords.
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