Ce matin-là d’été, la route m’avait prise
Dans la fraîcheur salée, direction la méprise
De cette maison d’antan... [+]
Le ciel déploie magnificence
Je ne me lasse pas de suivre
contours, creux et mélancolies
miroirs, mouvances et répits
Le ciel chavire en bords de rives
Je ne me lasse pas de voir
chaloupes, criques et fissures
bancs de sable, anses et ravines
Le ciel disloque son doux hâle
Je ne me lasse pas d'ouvrir
croisées, dunes et échancrures
pastels, mordorés, pigmentés
Le ciel dévoile ses dessous
Je ne me lasse pas d'errer
sous son arche capricieuse
sous levées de tulle, guipures
Le ciel amasse ses vapeurs
Je ne me lasse pas de suivre
les plaisirs moelleux qu'il musarde
présents infinis et mobiles
Je ne me lasse pas de suivre
contours, creux et mélancolies
miroirs, mouvances et répits
Le ciel chavire en bords de rives
Je ne me lasse pas de voir
chaloupes, criques et fissures
bancs de sable, anses et ravines
Le ciel disloque son doux hâle
Je ne me lasse pas d'ouvrir
croisées, dunes et échancrures
pastels, mordorés, pigmentés
Le ciel dévoile ses dessous
Je ne me lasse pas d'errer
sous son arche capricieuse
sous levées de tulle, guipures
Le ciel amasse ses vapeurs
Je ne me lasse pas de suivre
les plaisirs moelleux qu'il musarde
présents infinis et mobiles