Petits pas glissés
fraîcheur sous les parasols
le rite du thé.
Tous les sillons sur ton visage, à peine tracés,
Délicatement brodés sur ton front, cousus point par point,
Cette lueur qui pétille, du fond de tes yeux amusés
Parlent du passé qui remonte et dit «c’était loin.»
Preuves qu’en des temps cruels, plutôt agités,
Tu as su cueillir les lauriers ou te montrer rebelle,
Faire des concessions sans jamais te sentir enchaînée.
Qu’à ta bonne étoile tu as choisi de rester fidèle.
Parce que, sans trop penser, sans même le faire exprès,
En cachant tes soucis, tu n’as fait que sourire.
De tes combats intimes, dont tu gardes le secret
Bien enfoui, tu fais taire les regrets, les soupirs.
Bravant toutes les guerres, les impossibles batailles,
Ignorant la souffrance pour défendre ta liberté,
Marchant la tête haute, parmi les pierrailles,
Trop souvent tes pieds ont souffert, écorchés.
Ton corps gracile, où sont inscrits les subtils aveux,
Les victoires du soir, les redditions du matin,
Qui ose aussi bien dire «Je veux encore un peu,»
Parle du passé qui remonte et dit «c’était bien !»
Quand ton regard soudain se voile d’ombres,
Perdu, flottant dans une longue rêverie silencieuse,
Ta mémoire laisse resurgir des longues périodes sombres
Les chants oubliés, bouleversants, en litanies insidieuses.
Toutes les larmes de joie, tous les chagrins d’hier
Rangés, en veille, aux confins de ton âme impérieuse,
Glissant furtivement sous tes diaphanes paupières
Eclairent tes pupilles d’une lumière mystérieuse.
C’est vrai ta vie fut faite de tant et tant d’épreuves.
Les enfants à l’esprit curieux t’écoutent captivés.
Aux flots inépuisables de tes récits ils s’abreuvent
Des souvenirs rejaillis tout à coup à ta pensée.
Dans ton cœur débordant d’amour où chacun se désaltère,
Le temps allègrement, sans limite, poursuit son chemin,
Parfois distrait, il s’échappe, brusquement s’accélère,
Parle du passé, s’enfuit en disant «ce n’était rien» !
Délicatement brodés sur ton front, cousus point par point,
Cette lueur qui pétille, du fond de tes yeux amusés
Parlent du passé qui remonte et dit «c’était loin.»
Preuves qu’en des temps cruels, plutôt agités,
Tu as su cueillir les lauriers ou te montrer rebelle,
Faire des concessions sans jamais te sentir enchaînée.
Qu’à ta bonne étoile tu as choisi de rester fidèle.
Parce que, sans trop penser, sans même le faire exprès,
En cachant tes soucis, tu n’as fait que sourire.
De tes combats intimes, dont tu gardes le secret
Bien enfoui, tu fais taire les regrets, les soupirs.
Bravant toutes les guerres, les impossibles batailles,
Ignorant la souffrance pour défendre ta liberté,
Marchant la tête haute, parmi les pierrailles,
Trop souvent tes pieds ont souffert, écorchés.
Ton corps gracile, où sont inscrits les subtils aveux,
Les victoires du soir, les redditions du matin,
Qui ose aussi bien dire «Je veux encore un peu,»
Parle du passé qui remonte et dit «c’était bien !»
Quand ton regard soudain se voile d’ombres,
Perdu, flottant dans une longue rêverie silencieuse,
Ta mémoire laisse resurgir des longues périodes sombres
Les chants oubliés, bouleversants, en litanies insidieuses.
Toutes les larmes de joie, tous les chagrins d’hier
Rangés, en veille, aux confins de ton âme impérieuse,
Glissant furtivement sous tes diaphanes paupières
Eclairent tes pupilles d’une lumière mystérieuse.
C’est vrai ta vie fut faite de tant et tant d’épreuves.
Les enfants à l’esprit curieux t’écoutent captivés.
Aux flots inépuisables de tes récits ils s’abreuvent
Des souvenirs rejaillis tout à coup à ta pensée.
Dans ton cœur débordant d’amour où chacun se désaltère,
Le temps allègrement, sans limite, poursuit son chemin,
Parfois distrait, il s’échappe, brusquement s’accélère,
Parle du passé, s’enfuit en disant «ce n’était rien» !
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mais sans obligation